All abord the Nope Train [Pv Noah]

Tu fronçais les sourcils en « révisant » une énième fois le dossier que ton collègue du secteur général et chirurgie t’avais transmis. Ce dossier qui te rendait dubitatif quant à son non-suivit et surtout outré du manque de rigueur de tes collègues. Parce que finalement, le seul qui avait fait son boulot était un chirurgien qui n’avait rien à foutre avec la psychiatrie ou la psychologie et qui te fournissait des données sur lesquelles tu pouvais un minimum te baser car ce n’était pas des a priori ou autres débilités mais des faits.
Des putains de fait.

Tu allais finir par brûler les sections psy’ ou bien carrément les praticiens…
Tu te massais les tempes, refermant le dossier et le posant sur son bureau avant de se lever pour aller se servir un café.

Tu portais ta blouse bien qu’ouverte et étais habillé sobrement avec une chemise blanche et un pantalon de costume noir, bien loin de ton style vestimentaire de civil. Mais vraiment, ce dernier te manquait déjà.
Tu étais certain qu’un jour tu serais habillé « normalement » sous ta blouse et enverrait chier quiconque qui te dirais qu’un jean troué et trop large ne faisais pas sérieux. Comme si les patients venait jusqu’ici pour faire ton relooking… comme s’ils en avaient pas assez avec ceux qui se passé dans leur propre tête.

Tu éteignais la machine, le café versé…

– J'ai rendez-vous avec le Docteur Evans...

Ah… merde.

– Entrez, un café ? Un thé ?

L’avantage des machines multi-tâches…
Tu ne t’étais pas retourné, juste fait un signe de la main par dessus ton épaule avant de sortir une autre tasse et la faisais remplir par la nespresso. Bien, autant commencer avec de bonne base et de quoi se réchauffer des ses lieux « hostiles » que pouvait être les hôpitaux.
Tu mis une touillette en plastique dans chaque tasse et tu en déposais une sur le bureau en face de ton patient avant de mettre le sucre à côté, te posant dans ton siège tout en prenant une gorgée de café.

– Bon… Enchanté de vous rencontrez Monsieur Kisanagi. Le docteur Khalessie m’a fait transmettre votre dossier complètement décousu fait par mes collègues mais aussi les dernières informations que vous lui avez donné.

C’était une entrée en matière comme une autre mais il était franc d’entrée de jeu en annonçant clairement ce qu’il pensait du travail de ses collègues. Aussi, il sortit les feuilles de données du docteur Khalessie, les posant au centre du bureau de façon à ce que son patient puisse les voir – ça le concerné après tout et ce n’était que des faits relaté, pas des appréciations – avant de refermer le dossier et de le déchirer en deux avec force, le jetant d’un geste expert dans la corbeille à ses pieds.

– Même si vous décidez de ne pas poursuivre avec moi, ça forcera peut-être mes collègues à faire un boulot correcte au lieu de cette merde. Quant à nous, si vous le souhaitez bien, en dehors de ses notes que je garde et dont j’aimerais que vous continuez le travail pour voir votre évolution, nous allons déjà nous contenter par faire connaissance.

Personne n’aimait parler à des étrangers et personnellement, tu trouvait que cela pouvait corrompre les données quand la personne se forçait à parler ou voulait par tout les moyens cacher certaines informations.

– Je ne sais pas ce que l’on vous à dit avant mais sachez que si vous ne souhaitez pas répondre à une question il suffit de le dire simplement. Je m’en offusquerais pas et je préfère ça à simplement un silence ou pire un mensonge qui vous desservirez dans la mesure ou je me baserais sur ce que vous direz pour faire mon diagnostique.

Son collègue de chirurgie t’avais dit qu’il semblait en grande méfiance mais coopératif ce qui rendait à tes yeux, la personne pas totalement stupide. Tu espérais simplement qu’il ne prenne pas ta franchise mal et en ai peur… dans le cas contraire… eh bien tant pis, cela te ferait un dossier de moins.
S’il n’avait pas peur et ne quittait pas ton bureau en courant cela serait déjà un bon point et il ne manquerait plus qu’à faire connaissance.

– Je commence, je m’appelle donc Noah Evans. J’ai vingt-cinq ans et je suis né à Londres. A vous.

Sur ce, tu finis ta tasse de café tout en observant ton peut-être futur patient.
Bon, la présentation faisait un speed-dating mais en même temps, tu n’avais pas trente-six façons de faire pour te présenter et tu n’allais pas dire ton métier car s’il n’était pas au courant, il n’aurait pas prit rendez-vous avec toi. Quant à sa présentation à lui, c’était plus pour voir comment qu’il allait faire que pour avoir ces informations que tu avais déjà mémorisé. Ce contenterait-il de faire pareille que toi en étant concis ou allait-il développer un peu ?

Les données ?
Elles pouvaient attendre pour le moment. Chaque chose en son temps.

Tu ne notais pas, d’ailleurs, tu n’avais ni feuille ni stylo à porté de main et ton ordinateur portable sur le côté était aussi éteins que… totalement fermé. Tu écoutais simplement et retenais, si tu avait des choses à marquer, tu le ferais après. Tu détestais les gens qui écoutait les autres distraitement en prenant des notes, tu trouvais que cela ne faisait pas sérieux.
Du moins, quand on n’avait pas besoin de rechercher un renseignement immédiat mais auxquels cas, c’était en discutant avec le patient donc c’était là autre chose.

– Je m'appelle Yhsim Kisanagi, j'ai vingt-neuf ans... je suis né au Japon, et j'ai quitté il y a de cela presque deux mois mon ancien métier... Métier que je n'avais pas vraiment choisi de cœur...

Tu l’observais attentivement, finissant ta tasse au passage avant de la reposer lentement pour ne pas faire trop de bruit.
Il y avait deux mois… sauf que tu n’avais pas les résultats de cette période là alors tu ne pouvais savoir si le nombre de crises et insomnies étaient lié ou non et… si c’était « mieux » ou « pire » que d’habitude.

– Comment vous sentez-vous par rapport à cela ? Mieux ? Avez-vous reprit un travail depuis ?

Ces informations étaient peut-être noté mais tu devais avouer que tu avait plus fait attention aux données qu’au reste. Et puis, tu préférais cette approche pour commencer à faire connaissance et se détendre plutôt que de prendre quelque chose pour acquis en court de route.
Ensuite, poser ce genre de question te permettais aussi ses expressions par rapport à ce qu’il disait et pas seulement des lignes sur un morceau de papier.

Tu attendais patiemment la réponse avant de reprendre.

– La fréquence que vous avez relevé est élevé… je n’ai rien pour comparer sur votre dossier, est-ce que cela à toujours été ainsi ou un phénomène a-t-il fait que les crises ont atteint ce niveau ce dernier mois ?

Tu allais avancer à tâtons pendant quelques mois… et encore, c’est s’il venait régulière hors, tu avais bien vu à sa façon de se tenir qu’il ne semblait déjà pas heureux d’être là et plutôt prêt à déguerpir en quatrième vitesse au moindre stylo qui aurait le malheur de faire du bruit en tombant du bureau.

– Je suis obligé de vous poser la question… êtes-vous ici de votre pleins gré ou quelqu’un vous a-t-il forcé à venir ?

Parce que ce détail aussi pouvait changer beaucoup de chose et beaucoup semblait l’oublier… si le patient était là par obligation sans être prêt à suivre quelque chose, cela pouvait fausser les données. Même s’il avait coopéré en notant ce qui te semblait être un très bon début, cela ne prouvait pas qu’on ne l’avait pas surveillé et « forcé » à noté tout cela pour leur transmettre.

Tu cligna des yeux face à sa réponse.
Oy… il entendait quoi par moins fréquent ? C’était ça son moins fréquent ? Putain mais tes collègues avaient merdé à ce point ? Comment avaient-ils pu laisser un truc pareil prendre de telles proportion ? Tu te massait l’une des temps sans pour autant quitter ton patient des yeux.

Tu n’étais pas le messie, tu ne faisais pas des miracles… autrement dit, tu allais vraiment en baver pour régler quoique ce soit et en plus, tu n’avais pas l’impression que c’était tout dans ce qu’il te racontait.
Bon, au moins il tentait diverses choses pour se calmer… Par contre, le déclencheur semblait aussi vaste… et « croiser des scènes ou des gens qui lui rappellent son vécu » restait bien vague comme information pour toi dans la mesure ou tu ne connaissais justement rien de son vécut… et que poser des questions pouvait déclencher sûrement une crise.

Ah, tu allais vraiment finir par brûler la section psy’ dans les facultés si c’était pour se retrouver face à des dossiers comme ça parce que les autres abrutis ne faisaient pas leur taf.

– Je suis ici de mon plein gré... C'est juste que je n'aime pas beaucoup les hôpitaux ni les psychiatres... Ce n'est pas spécialement contre vous, mais quand en plus de douze ans, on ne m'a jamais franchement pris au sérieux... Sinon... non, les crises ont toujours été assez élevées depuis un moment. Ça a commencé assez tôt, et ça s'est accentué au fil des ans, pour atteindre le rythme que vous avez pu voir.
– Je peux le comprendre aisément… Malheureusement j’ai trop peu d’élément et pas grand-chose pour m’appuyer. Vous mettre mal à l’aise n’est pas mon but mais il va me falloir des précisions sur votre vécut.

Tu soupirais, croisant tes mains sur le bureau en bois.
Il faudrait vraiment que tu change ce bureau « freudien et cliché ».

– Rassurez-vous, pas aujourd’hui. Si vous souhaitez que l’on continue ensemble, nous irions progressivement. Le but est de vous aider et pas d’empirer votre état ou de vous faire perdre plus de temps. Indépendamment du sujet de conversation, quand vous vous sentirez prêt à partager une information sur vous, quelles qu’elle puisse être, soyez libre de le faire.

Il y avait aussi le soucis de la voix dans sa tête que Khalessie t’avais laissé sous-entendre lors de la passation du dossier mais dont ton patient ne t’avait toujours pas parlé. Peut-être que le fait qu’il soit un « généraliste » alors que toi étais « psychiatre » changeait la donne…
Ou que tu démerdais plus mal que ton collègue tout simplement et ça te ferait un peu chier même si tu ne dirais rien.

– Déjà, on va tenter de vous aider au niveau du sommeil… en espérant que ça réduise aussi un peu votre stresse et vous permette peut-être d’influer sur vos crises.

Le sommeil était important et portait déjà son lot de soucis. Alors tu pensais que si tu pouvais déjà atténuer ce symptômes là…

– C’est pour ça qu’on va commencer par une prise de sang complète pour savoir déjà où vous vous situez par rapport à cela. Vu votre dossier, je serais partisans d’un bilan complet à l’hôpital mais je vais vous épargnez cette épreuve. Sachez toutefois que je travaille de concert avec votre médecin traitant donc le suivit de dossier sera fait.

Cela évitera de faire des choses contraire… ce qui arrivait bien trop souvent alors même que les médecins travaillaient au même endroit. Peut-être que Khalessie et toi aviez ce genre de réflexes parce que vous aviez le même âge et donc sortiez de la même « promotion » en quelque sorte…
Enfin, ça t’arrangeait bien d’avoir un collègue comme cela sur ce genre d’affaire.

– Comment vous sentez-vous dans votre nouveau travail ? Votre employeur est-il au courant de vos ressentit sur votre ancien travail ?

Par là, tu voulais savoir si la situation de malaise emmener par l’ancien travail risquait de se produire de nouveau sur le nouveau par simple effet d’ignorance ou s’il y avait vraiment possibilité d’éviter ce genre de phénomène de répétition extérieur.

Tu hochais la tête, analysant au passage les informations reçues. Le boulot faisait beaucoup alors, si celui-ci lui permettait d’avoir moins de pression… toutefois les données étaient élevés… mais correspondaient au début du changement de boulot et le dernier mois avait « sauté » alors… Si des informations aussi précises avaient étés « oubliées » pendant un mois…

– Mon employeur est au courant de la situation. Je ne lui ai pas caché, et il a vraiment pris en considération ce problème.

Voilà qui était une bonne chose et un soucis de moins à gérer. Tu devais avouer quand les choses n’étaient pas totalement aussi désespéré que ce qu’elles semblaient être au premier abords. Même s’il restait du travail à faire.

– Pour être un peu plus précis et honnête avec vous... j'étais professeur, avant. Un des rares, si pas le seul, à vouloir tenter de lutter contre ce fléau qu'est le harcèlement scolaire. En vain, hélas.

Une grimace t’échappa et tu était franchement tenté de te lever pour aller te prendre un autre café. Mais cela ne ferait pas très sérieux… tu poussais un très faible soupire, inaudible.

– Je comprends mieux… noble combat… qui n’aurait pas lieux d’être si chacun faisait son travail. Ce battre contre des moulins à vents est épuisant aussi bien physiquement que mentalement. Ce n’est pas un simple professeur ou un simple psychiatre ou psychologue qu’il faudrait mais une délégation complète qui ferait constamment le tour de chaque établissement.

Ça en calmerait certains… pas tous, mais il fallait bien commencer par quelque chose. Seulement, les demi-mesure ne fonctionnait pas et l’on se retrouvait avec des enseignant brisé entre les mains. Enseignants… si cela l’avait brisé à ce point, c’était que ce n’était pas une simple lutte en passant mais quelque chose de plus fort…
Un tort non réparé depuis un peu plus de vingt ans ? Et sans suivit correcte ni soutiens…

– Pour revenir en arrière… il manque un mois entre vos données et notre rendez-vous… s’est-il passé quelque chose qui vous aurez empêché de continuer de noter ou avez-vous simplement décidé d’arrêter ?

Ce n’était pas un reproche, seulement une constatation et aussi pour savoir s’il s’était effectivement passé quelque chose ou non.
Et il ne savait toujours pas quoi faire des données qui, d’après son patient, semblait être « basse » en plus de cela.

Tu hochais la tête, comprenant mieux. Puisqu’il ne voulait pas donner de détails tu n’en demanderais pas, du moins pas pour le moment. C’était le premier rendez-vous et le but n’était pas de faire en sorte qu’il parte en courant ou en aillant en tête de ne plus te voir. Toi ou un autre spécialiste en psychiatrie.
Ce qui ne passait pas avec certains passait très bien avec d’autres.

– Mais maintenant que cette personne va mieux, j'ai repris les relevés.
– Je suis content pour vous alors, si cette personne se porte mieux.

Tu gardais le silence quelques secondes, le contemplant avant de reprendre.

– J’ai vu qu’un ami vous aidez souvent, c’est une bonne chose que vous ayez quelqu’un au courant et qui vous aide à gérer cela. Avez-vous quelqu’un qui partage votre vie ?

Tu voulais savoir sur quel type de soutiens extérieur tu pouvais compter. Il y avait déjà cet ami qui semblait bien présent, avec des pincettes : l’employeur compréhensif… parce que parfois ils ne faisaient que semblant de l’être. Mais y avait-il un autre facteur qui pouvait jouer ? C’était à voir et à prendre en compte.

– En dehors de votre travail, est-ce que vous avez des passes-temps, des passions ?

Et en dehors encore, des rêves ou des envies… mais tu attendrais un peu d’avoir les précédentes réponses pour demander cela. Si une question le rendait clairement mal à l’aise, il serait mal avisé de continuer sur la lancée.

Tu remarquais directement le changement d’attitude quand tu avais demandé s’il avait quelqu’un dans sa vie. Son regard était devenu rêveur, comme s’il t’avait totalement oublié et tu devinais un sourire même si cela restait discret.

– Oui, j'ai... quelqu'un dans ma vie. Quelqu'un de vraiment patient.

Bien et une chose semblait sûr sans que tu ne lui demande, il était vraiment heureux avec cette personne. Cela te rassurait en quelques sortes puisque, pendant le moment où il avait pensé à cette personne, il semblait avoir totalement oublié la pression qu’il semblait ressentir en étant dans ce bureau en face de toi. C’était un bon point et quelque chose sur laquelle tu pourrais t’appuyer au moins.
Tu n’appuierais cependant pas sur le sujet, ne voulant pas perdre aussi vite ton possible point de détende si jamais.

– Vous semblez vraiment heureux, je suis content pour vous, dis-tu simplement avec douceur.

Un sentiment fort…
Tu passais à la question suivante, notant mentalement les interrogations que tu pourrais avoir face à la précédentes réponses comme celle qui demanderais à savoir si sa compagne était au courant pour ce début de thérapie ou non. Mais tu préférais attendre, la question créant parfois une réaction plus violente que ce qui pourrait sembler au premier abord.

– Eh bien... j'aime sortir prendre l'air, me balader en pleine nature. C'est assez apaisant, encore plus si j'entends la pluie tomber.

Une autre bonne chose alors que les personnes se refermait souvent sur elle-même sans plus voulant quitter leur lieu de vie ou pire, leur chambre dans certains cas.

– Même si je dois quand même éviter de m'assoupir dehors... sous peine de finir entouré de tous les animaux du coin. Ce n'est pas désagréable, juste... se réveiller entouré de pigeons et écureuils n'est pas quelque chose qu'on devrait attendre, quoi.

Tu riais légèrement en imaginant la scène, finissant par te lever pour aller te servir un autre café. C’était fou à quel point le contenu de ta tasse descendait à une vitesse alarmante…

– Je vous envie, c’est tout l’inverse pour moi. J’ai un « don » pour faire fuir les animaux, même les plus adorable. Vous en voulez un autre ?

Tu ne devrais peut-être pas poussé ton patient à abuser du café mais bon, tu n’étais pas impoli au point de te resservir sans lui proposer. Surtout que toi non plus tu n’étais pas sensé en abuser et qu’un collègue t’avais déjà fais la remarque que ce n’était pas très professionnel de se bourré de café pendant tes entrevues. Mais merde, s’il n’était pas content c’était la même chose.
Surtout que tu avais souvent plus de résultat en faisant cela et donc en paraissant détendu plutôt que le cul collé à ta chaise de bureau.

– On dit souvent que les animaux ont un sixième sens pour repérer les gens gentils et doux, c’est plutôt flatteur pour vous. Ah… tu retournais t’asseoir, semblant capter ta phrase précédente ou du moins, l’effet qu’elle ferait avec ta phrase actuelle. Hum… Je vous pris de ne pas quitter mon bureau en courant après cela, sinon ma réputation d’ours grognons risque de définitivement être ancré…

Déjà que depuis que tu traité les dossiers de concert avec Khalessie, ta réputation semblait en avoir prit un sacré coup au niveau du sociale… Bien que dans certains cas, tu ne t’en plaindrais pas… et ce n’était pas comme si tu avais moins de patient pour autant.

– Vous avez souvent des maux de tête ? Demanda-tu plus sérieusement, les sourcils légèrement froncés.

Cela ne paraissait pas comme cela, mais tu avais très bien vu sa grimace alors qu’il se frottait la tempe.