"Vous dites que c'est un accident ? Et vous n'avez pas été faire soigner ça ?"
"Je n'ai pas tellement le temps de--"
"Ecoutez... Prenez votre journée, et allez me faire soigner cette sale blessure. S'il vous plaît."
Tu n'aimais pas l'idée d'aller à l'hôpital, surtout si c'était pour faire soigner une blessure que tu t'étais causé toi-même pour dire de te calmer. Mais un de tes collègues avait vu l'horrible coupure dans la paume de ta main et avait cru bon d'avertir le directeur. Point positif, tu avais une journée off. Point négatif, tu allais devoir trouver un mensonge assez convaincant pour justifier la présence de cette balafre profonde. A contrecœur, tu pris la direction de l'hôpital, refusant qu'on t'y conduise.
Une fois arrivé là-bas, tu pris un ticket et attendis qu'on t'appelle. Tu pouvais bien attendre, cela ne saignait pas vraiment abondamment, et il y avait des cas plus graves que toi. Finalement, on finit par t'appeler et tu te dirigeas vers le médecin qui t'attendait.
Tu lui racontas que tu t'étais coupé en lavant un couteau, et que tu avais songé que ce n'était rien de grave, que cela pouvait attendre car la plaie ne saignait pas trop. A en juger par le regard sceptique de ton interlocuteur, tu doutais de l'avoir convaincu de la véracité de ton histoire... Mais tu t'en fichais pas mal, à vrai dire. Tu n'avais pas à te justifier de tes actions auprès de tout le monde.
Il t'annonça qu'il allait devoir recoudre la plaie et mettre un bandage par-dessus, commençant à te faire une liste de consignes à respecter dont celle de changer le pansement et de nettoyer la plaie tous les jours, en mentionnant qu'il te fallait éviter de toucher aux fils sous peine que la plaie ne se rouvre. Message reçu... Tu le laissas faire son travail, sursautant néanmoins lorsqu'il commença à recoudre la plaie.
Un bon vingt minutes plus tard, tu fus autorisé à rentrer chez toi. Un faible soupir t'échappa. Tu aurais aimé éviter de te retrouver ici... Tu balayas du regard autour de toi, et ton regard fut attiré par un visage familier. Tu mis cependant une bonne minute avant de te souvenir de son nom. Akemi William's ou Absolem. Tu l'avais rencontré à cette réunion organisée par Alice, à cause du fait que vous aviez tous les deux deviné son identité sans le savoir. Un frisson de peur te traversa lorsque tu repensas à la manière dont il t'avait coincé dans les toilettes. Tu avais aussi pu rencontrer Cheshire... que tu connaissais déjà, puisqu'il s'agissait ni plus ni moins que de ton frère de cœur, Ezechiel. Lui qui faisait tout pour te faire sourire au quotidien était le boute-en-train du W. Ça faisait sens... Tu hésitas un moment puis, en voyant le large bandage qui recouvrait son bras, tu te décidas à l'approcher.
"Excuse-moi... Akemi, c'est ça ?"
Tu attendis qu'il te prête attention avant de poursuivre.
"Tu te rappelles de moi ? Yhsim... A la réunion..."
Inutile d'en dire davantage, le JAG pouvait bien avoir des oreilles dans les parages.
"Je vois qu'on est plus ou moins venu ici pour la même chose... Je déteste devoir me justifier face à un médecin."
La dernière phrase était davantage une remarque pour toi-même lancée à voix haute.
"Je n'ai pas tellement le temps de--"
"Ecoutez... Prenez votre journée, et allez me faire soigner cette sale blessure. S'il vous plaît."
Tu n'aimais pas l'idée d'aller à l'hôpital, surtout si c'était pour faire soigner une blessure que tu t'étais causé toi-même pour dire de te calmer. Mais un de tes collègues avait vu l'horrible coupure dans la paume de ta main et avait cru bon d'avertir le directeur. Point positif, tu avais une journée off. Point négatif, tu allais devoir trouver un mensonge assez convaincant pour justifier la présence de cette balafre profonde. A contrecœur, tu pris la direction de l'hôpital, refusant qu'on t'y conduise.
Une fois arrivé là-bas, tu pris un ticket et attendis qu'on t'appelle. Tu pouvais bien attendre, cela ne saignait pas vraiment abondamment, et il y avait des cas plus graves que toi. Finalement, on finit par t'appeler et tu te dirigeas vers le médecin qui t'attendait.
Tu lui racontas que tu t'étais coupé en lavant un couteau, et que tu avais songé que ce n'était rien de grave, que cela pouvait attendre car la plaie ne saignait pas trop. A en juger par le regard sceptique de ton interlocuteur, tu doutais de l'avoir convaincu de la véracité de ton histoire... Mais tu t'en fichais pas mal, à vrai dire. Tu n'avais pas à te justifier de tes actions auprès de tout le monde.
Il t'annonça qu'il allait devoir recoudre la plaie et mettre un bandage par-dessus, commençant à te faire une liste de consignes à respecter dont celle de changer le pansement et de nettoyer la plaie tous les jours, en mentionnant qu'il te fallait éviter de toucher aux fils sous peine que la plaie ne se rouvre. Message reçu... Tu le laissas faire son travail, sursautant néanmoins lorsqu'il commença à recoudre la plaie.
Un bon vingt minutes plus tard, tu fus autorisé à rentrer chez toi. Un faible soupir t'échappa. Tu aurais aimé éviter de te retrouver ici... Tu balayas du regard autour de toi, et ton regard fut attiré par un visage familier. Tu mis cependant une bonne minute avant de te souvenir de son nom. Akemi William's ou Absolem. Tu l'avais rencontré à cette réunion organisée par Alice, à cause du fait que vous aviez tous les deux deviné son identité sans le savoir. Un frisson de peur te traversa lorsque tu repensas à la manière dont il t'avait coincé dans les toilettes. Tu avais aussi pu rencontrer Cheshire... que tu connaissais déjà, puisqu'il s'agissait ni plus ni moins que de ton frère de cœur, Ezechiel. Lui qui faisait tout pour te faire sourire au quotidien était le boute-en-train du W. Ça faisait sens... Tu hésitas un moment puis, en voyant le large bandage qui recouvrait son bras, tu te décidas à l'approcher.
"Excuse-moi... Akemi, c'est ça ?"
Tu attendis qu'il te prête attention avant de poursuivre.
"Tu te rappelles de moi ? Yhsim... A la réunion..."
Inutile d'en dire davantage, le JAG pouvait bien avoir des oreilles dans les parages.
"Je vois qu'on est plus ou moins venu ici pour la même chose... Je déteste devoir me justifier face à un médecin."
La dernière phrase était davantage une remarque pour toi-même lancée à voix haute.