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John vagabondait dans les couloirs de la mafia, la tête en l'air et un tournevis entre les doigts. Il le faisait tourner ci et là, d'humeur maussade, mais ceci ne changeait pas vraiment à d'habitude. Le lièvre de mars n'était pas connu pour sa bonne humeur quotidienne, au contraire, même. Il fit tourner une nouvelle fois l'outil, très calmement puis s'arrêta dans une petite pièce dans laquelle son père lui avait dit de se rendre.

Elle était sombre car les volets avaient été tirés, mais la lumière qui filtrait laissait apercevoir plusieurs ordinateurs sur le côté de la pièce. Le jeune homme bâilla, renifla l'atmosphère chargé de poussière. Mouais...Apparemment, la plupart des ordinateurs ici présents avaient été mis au rebut et on le chargeait de savoir s'il pouvait en tirer quelque chose. C'était comme si cet endroit était la décharge de la mafia, cette pièce en particulier.

Johnny râla dans ses moustaches, tentant de compter de combien de PC il s'agissait en tout et s'arrêta à sept. Il posa son tournevis là, puis fit demi tour jusque dans sa chambre et revint cinq bonnes minutes plus tard avait un petit matériel, donc une soufflette pour enlever toute la poussière qui avait dû s'accumuler dans ces machins.

Putain, c'était chiant. Son père n'avait pas d'autres missions à lui donner, là ? Déprimé de toute cette tâche à accomplir, John ouvrit, bon gré mal gré, la fenêtre, ne relevant toujours pas les volets pour une question de discrétion. Il soupira une nouvelle fois puis lança en l'air le tournevis avant de le rattraper.

À partir de quel moment s'endormit-il ? Ne le prenez pas pour un flemmard, il ne le fit pas tout de suite. Avant de succomber au sommeil mortel de la pièce, comme piqué par le fuseau du conte, il dut au moins réparer un, voire deux ordinateurs. Pour l'un d'entre eux, tout l'intérieur semblait cramé par une surcharge électrique, aussi laissa-t-il tomber très vite. Pour le deuxième, il passa un petit moment dessus puis, lassé, sur le point de le refaire marcher, il s'allongea sur le sol dur et ferma les yeux.

C'était tellement silencieux.

Bien loin des engueulades de ses parents ou des blagues de merde des autres membres de la mafia. Dire que dans les pièces d'à côté logeaient et travaillaient des gens qui en avaient déjà tué d'autres...bah, franchement, c'était pas comme s'il y était pas habitué depuis sa plus tendre enfance.

Un léger souffle de vent venait lui souffler au visage, John se détendit. Sa bouche s'ouvrit légèrement, sa respiration devint plus profonde : il dormait.

descriptionTake a walk on the wild side { Morgan EmptyRe: Take a walk on the wild side { Morgan

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Parfois, il ne comprenait pas comment les choses pouvaient autant foirer en un seul mois d’absence. Enfin, même moins… puisqu’il était sur le chemin du retour quand il avait vu les message sur le Wonderland. Puis il avait reposé un pied sur le territoire anglais et on l’avait appelé concernant un réseau qui avait voulu les avoir…
Il avait réussit à repousser la réunion de quelques jours, au moins pour ne plus être sous l’effet du décalage horaire mais maintenant, il fallait vraiment qu’il y aille.

Il vérifia sa tenue et sa cravate, passant son long imper noir qui masquait habilement son arme accroché dans son dos. Une main dans ses cheveux pour un pseudo coiffage – ou même pas – et il partie en direction du quartier de Peckham.
Il ne comprenait pas pourquoi ils avaient décidé de s’établir là-bas de tout les quartiers londonien… trouvant cela beaucoup trop suspect mais dans un sens, étant l’endroit où ils pouvaient rencontrer le plus de problèmes alors au moins ils étaient déjà sur place.

Il fit un détour par le café occupé par son frère, piquant sa nouvelle spécialité ainsi qu’un chausson au pommes puis… se retrouva coincé stupidement devant sa moto avec les mains pleines.
Bon, il n’était peut-être pas encore tout à fait remis du décalage horaire.

Engloutissant tout cela pensivement, il se demandait si le problème était vraiment si important que cela. Pas qu’il sous-estimait les réseau – il serait très mal placé pour cela – mais le Wonderland n’avait rien détecté de louche dans les environs et il avait confiance aux membres composant sa famiglia alors il n’était pas vraiment inquiet.
Une fois fini, il allait s’allumer une cigarette avant de penser qu’il ne pourrait pas la fumer au travers du casque et soupira de nouveau en mettant se dernier et enfourchant sa moto.

Il ne fallait pas croire, il protégeait la famiglia et prenait son travail à cœur mais aujourd’hui… il n’avait juste pas très envie d’écouter des réunions barbantes – parce qu’il trouvait qu’elles étaient toujours barbantes.
Arrivé sur les lieux, il confia son casque à celui qui avançait vers lui, le remerciant avec un clin d’oeil au passage tout en saluant toute personne qu’il croisait. Comme prévu, la réunion fut… ennuyante… et il retint essentiellement que le fait qu’ils avaient « confisqué » des ordinateurs au groupes et que leur technicien s’en occupait. D’accord, il était curieux maintenant.

Prenant deux grands mugs de café – sans sucre – il alla dans la direction où on lui avait indiqué le technicien, une cigarette allumé entre les lèvres. Une fois dans la pièce sombre, il dû se rendre à l’évidence, le technicien était en plein travaille de test de la dureté du sol de la pièce.
Il eut un léger rire avant de s’en approché, le poussa du pieds au niveau de la hanche sans violence.

Oï l’ami, c’est pas un lieu pour dormir. Tu va attraper froid.

Attendant une réaction de la part du « mort », il observa la pièce avec plus attention. Deux ordinateurs avaient été mis légèrement en retrait non loin d’un qui semblait avoir été salement carbonisé.
Bon au moins, il n’avait pas tiré directement au flan avant de dormir à même le sol. Un sourire amusé étira ses lèvres.
» Sherlock (www.)


descriptionTake a walk on the wild side { Morgan EmptyRe: Take a walk on the wild side { Morgan

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Spoiler :


Le sommeil l'avait si bien pris qu'il était déjà parti vers d'autres contrées. Ce petit vent si frais qui lui rafraîchissait la tête était si agréable que Johnny souriait presque dans son sommeil. Il devait rêver de vastes contrées d'herbes grasses où ses pattes agiles de lièvres pouvaient courir à son goût, c'était du moins ce qu'il faisait jusqu'à ce qu'on le réveille.

Vous savez sans doute ce que cela fait d'être réveillé en pleine sieste. Là, John devait dormir depuis une vingtaine de minutes, il avait donc un peu de bave sur ses lèvres, le regard flou et une envie de boire aigue. Il ne comprit pas tout de suite où il était, ce qui était sûr, c'était qu'il était totalement mou et qu'il ne savait pas pourquoi il avait un tournevis à la main.

Son regard alla vers le type qui était dans la pièce et il se souvint tout d'un coup pourquoi il se trouvait ici : pour réparer quelques PC car son père trouvait qu'il glandait beaucoup trop sur son ordinateur, entre deux livraisons. Et ce type...il fronça les yeux, distinguant à peine ses traits, puis, complètement à l'aveuglette et à quatre pattes, sa main fouilla le sol pour retrouver ses lunettes qu'il avait dû enlever à un moment.

Elles...

« Je suis à vous tout de suite... », dit-il tout en touchant quelque chose qui devait y ressembler. Il les enfila et le flou devint clair. John scruta donc plus correctement le visage du nouveau venu qui...lui était familier. On put lire à ce moment-là une certaine appréhension sur ses traits, à moins que ce ne soit un sentiment intense de lassitude. Il lança le tournevis dans la boîte et...panier, puis se recula vers un mur pour s'y appuyer, retenant une envie au moins tout aussi intense de bailler.

« Boss. »

Il baissa la tête en signe de respect, plus par habitude que vraiment par pur respect ou peur de sa position dans la mafia. Il avait été élevé comme ça, on ne se refaisait pas.

« Je suis le fils des Fauci. On m'a chargé de jeter un coup d’œil au matériel entreposé entre deux livraisons...Excusez ce que vous avez vu, j'étais sur une livraison importante cette nuit, je n'ai pas beaucoup dormi. »

C'était vrai.

« ...Attendez...que faites-vous ici ? »

descriptionTake a walk on the wild side { Morgan EmptyRe: Take a walk on the wild side { Morgan

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Il eut un léger rire en voyant le regard encore totalement endormi et surtout à l’ouest du technicien. Il avait vraiment pas eut l’air de faire semblant de bien dormir ce qui était plutôt amusant à voir dans ces lieux.
Par contre… lui-même n’y voyait pas des masses à cause du manque de clarté et de son « problème » de vue mais le manque de réactivité de son interlocuteur devait pas y voir des masse non plus. Il semblait un peu perdu aussi… Ah non, il s’agitait finalement.

Je suis à vous tout de suite..

Il eut un sourire amusé et décida qu’il aimait bien ce gars qui ne semblait pas se prendre la tête. Ni vraiment de se soucier de la bienséance que tout le monde observait en face des personnes d’un certain « rang ».
Finalement, il trouva ce qu’il cherchait – des lunettes – et il pinça ses lèvres sur sa cigarette comme pour empêcher un autre rire de sortir. Ah, il ne l’avait pas reconnu peut-être alors… oui, au vu de son expression, il avait l’impression que c’était vraiment cela.

Pitié, pas de courbette… surtout pas de courbette…

–  Boss.

Il baissa la tête mais pas de courbette ou d’excuse plus saugrenue les unes que les autres et il poussa un léger soupire. Tant mieux… Il n’aimait vraiment pas les gens qui faisait ça, il avait toujours qu’elle se payait sa tête et ça l’agaçait particulièrement.

Je suis le fils des Fauci. On m'a chargé de jeter un coup d’œil au matériel entreposé entre deux livraisons...Excusez ce que vous avez vu, j'étais sur une livraison importante cette nuit, je n'ai pas beaucoup dormi. ...Attendez...que faites-vous ici ?

Il parti dans un grand rire, faisant tomber sa cigarette au sol dans un « oups » mais au moins, elle n’était pas tomber dans l’une des tasses alors il était sauf.
Il tendit l’un des mugs encore fumant au fils Fauci avant d’aller ramasser son bien, l’écrasant au sol pour l’éteindre correctement tout de même avant de la glisser dans son cendrier de poche. Tant pis pour la cendre supplémentaire au sol… Il prit une gorgée de café avant de se tourner vers le technicien.

Boss donc… il l’aimait bien ce gars.

Enchanté, je suis Morgan. Il secoua vaguement sa main libre comme pour chasser une mouche. Ne t’en fait pas pour cela, je sais que le travaille est contraignant parfois alors c’est bon de ce reposer quand on peut. Surtout que j’ai vu que tu n’avait pas chômé.

Il désigna les ordinateurs d’un signe de la tête, s’approchant de ceux pas encore réparé devant lesquels il s’accroupit comme pour les examiner.

En fait, Fauci m’a parlé de toi et j’étais curieux. Il m’a appelé à cause de cette affaire, comme j’étais hors du pays… Il se releva. Tu as besoin d’aide pour les autres ?

Il posa un regard curieux sur le fils des Fauci, buvant tranquillement son café dans l’attente d’une réponse quand…

Par contre… tu y vois quelque chose ici ? Ça n’a pas l’air d’être un lieux très agréable pour travailler…

Quoiqu’il avait bien réussit à y dormir alors ça ne devrait pas être si terrible…
Ou alors il était vraiment très fatigué…

Hum… est-ce qu’il pouvait fumer ici ?
» Sherlock (www.)


descriptionTake a walk on the wild side { Morgan EmptyRe: Take a walk on the wild side { Morgan

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John aurait bien été incapable de deviner que celui qui était en face de lui se trouvait être le lapin blanc. Et combien même, il n'aurait sans doute pas changé son comportement sur Wonderland, pas son genre, vous pouviez le deviner.

C'était donc Morgan. Il devait sans doute déjà connaître son prénom bien qu'il entendit plus souvent son paternel l'appeler par respect par son nom de famille, ou juste « le boss ». Alors qu'il en parlait, le regard du jeune homme s'égara vers les deux ordinateurs sur le côté, retenant un bâillement. Bon, ce n'était pas non plus comme s'il avait fait grand chose : pour le premier, il aurait été bien idiot de perdre son temps à le réparer et s'il avait commencé le deuxième, il s'était endormi avant de finir. Autant de ne pas le dire au boss qui avait l'air satisfait de lui, non ?

Avisant que Morgan ne devait rien y voir dans cet environnement, il remonta un peu les volets.

« Ça ne me dérangeait pas, les écrans font de la lumière, mais pour vous, ce ne doit pas être bien pratique. », dit-il.

Bon, il en profita pour ouvrir une deuxième fenêtre, avec la réparation des ordis, il avait soulevé pas mal de poussière et d'ailleurs, ça le fit éternuer. Il prit un petit papier pour s'en servir d’éventail, ne s'apercevant que maintenant que la pièce était étouffante.

« C'est mieux maintenant ? »

Maintenant qu'il s'en apercevait, il faisait beau dehors. C'était un temps à aller se promener, à rencontrer des gens dans les bars, mais tout cela, John n'en avait que très peu d'intérêt. Revenant tout d'un coup au sujet de conversation initial (à savoir son père), John releva la tête :

« Excusez-moi...Il a parlé de moi en bien, n'est-ce pas ? Parce qu'il n'arrête pas de râler et d'augmenter ma charge de travail...De la main d’œuvre facile, en plus la plupart du temps, il ne me paie pas ! »

...Mais il était devant le chef de la mafia et ce n'était peut-être pas une bonne idée que de râler de la sorte en face de lui.

« Scusez-moi, je me suis laissé emporter. Vous...sérieux, vous étiez vraiment venu me voir ? Si vous avez besoin, un jour, j'aime bien bricoler les ordis...pas ces cadavres ambulants, hein, enfin quoique... »

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Bon finalement, il se retrouvait encore avec les deux mug dans une main puisque le plus jeune s’était dirigé vers la fenêtre et il plissa les yeux à cause de la forte luminosité qui envahis la pièce d’un coup.
Il y voyait bien mieux, c’était déjà un point positif. Surtout avec sa vision altéré.

C'est mieux maintenant ?
Oui, je te remercie.

Son grand-père lui avait dit un jour que l’on voyait la valeur d’un Boss à la façon dont il traitait les gens qui travaillait avec lui. Une phrase qui l’avait marqué et il traitait donc toujours les gens de sa famiglia avec beaucoup de respect. Même si la plupart du temps il leur en faisait voir de toutes les couleurs en se mettant sans cesses devant le danger.
Mais ce n’était qu’un détail… il protégeait juste sa famille avec tout ce qu’il avait.

Excusez-moi...Il a parlé de moi en bien, n'est-ce pas ? Parce qu'il n'arrête pas de râler et d'augmenter ma charge de travail...De la main d’œuvre facile, en plus la plupart du temps, il ne me paie pas !

Ah ? Il était pourtant certain que les Fauci était bel et bien payé pour leur travail avec eux… non ?
Hum…

Scusez-moi, je me suis laissé emporter. Vous...sérieux, vous étiez vraiment venu me voir ? Si vous avez besoin, un jour, j'aime bien bricoler les ordis...pas ces cadavres ambulants, hein, enfin quoique…

Il partit dans un grand rire avant de saisir l’une des tasse dans sa main libre, la tendant une nouvelle fois vers le fils Fauci.
Il faisait chaud mais ce n’était pas si grave.

Un café ? Et pour être honnête… j’ai décroché de son discours à un moment donné… dit-il un peu ennuyé d’un seul coup.

Il fallait dire que ses cernes se voyaient encore et que s’il était venue aujourd’hui, c’était bien parce que le père Fauci l’avait harcelé depuis son retour. A moins que ce ne fut un des hommes travaillant avec lui ? Hum… le résultat était bien le même.

Et oui, j’étais vraiment venu pour cela. Je sens qu’on va devoir s’appuyer de plus en plus sur les réseaux informatiques et franchement… je n’aime pas ce genre d’attaque. Même si on est bien implanté, si on ne reste pas sur nos gardes on finira par ce faire avoir.

Il avança vers la fenêtre, pour poser sa tasse sur le rebords avant de chercher une autre cigarette, l’allumant au passage.

Aurais-tu des idées pour améliorer ce côté là de la famille ? Sur le terrain, on est déjà pas mal puisque l’on peut compter sur nos, alliés dont un en particulier mais sur le reste ? Ton père m’a dit que tu étais plutôt spécialiste dans ce domaine alors je me suis dit que te demander ton avis sur la question serait une bonne chose.

Parce qu’il ne pouvait pas demander une alliance avec le Wonderland… ou plutôt, il n’avait aucune raison de le faire maintenant, puisque ce serait les liés à des problèmes dont ils ne se souciaient pas vraiment pour le moment.
Et puis, il n’était pas sensé les connaître.
 
» Sherlock (www.)


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S'il avait parlé de son père ainsi, c'était qu'il semblait plus ou moins clair pour lui qu'il était plus ou moins de la main d’œuvre facile. C'était lui qui l'avait incité à servir de relais sur Wonderland – sans accord du boss, visiblement, car Morgan ne lui en parlait pas du tout, lui qui faisait du trafic d'armes là-bas chez, très souvent, les contractants poursuivis par le Jag. Il n'avait pas trop de remords lorsqu'il donnait les paquets, ou même lorsqu'il entendait, à l'autre bout de la ville, le récit d'une soudaine catastrophe due aux armes à feu.

On pouvait dire que John avait des petits soucis avec ses sentiments, mais c'était en réalité faux.

Il s'obstinait juste à mettre une barrière importante entre sa vie privée et son travail, depuis le début pour le compte de la mafia. Le monde mafieux était si violent qu'il valait mieux séparer les deux, il le savait depuis longtemps. Ayant été plongé à l'intérieur depuis tout petit, John savait sans doute mieux que quiconque la fine limite entre les deux.

« Ca m'étonne pas, ça m'arrive aussi, je ferme mes oreilles pour pas l'entendre causer, sauf votre respect. », il soupira. « C'est aussi pour ça que je me retrouve dans des situations comme celle-ci.

En train de réparer des ordinateurs complètement pétés alors qu'il avait bossé toute la nuit. Ce n'était pourtant pas comme si la mafia, ou même les Fauci manquaient d'argent et donc de personnel ? Fallait croire que son père ne faisait confiance qu'à lui, ce qui était, en soit, un véritable fléau.

Ce qu'avait l'air de lui dire le boss promettait encore plus de boulot pour sa pomme pour les années à venir. S'appuyer sur les réseaux informatiques...bon sang, il ne savait pas trop s'il en avait conscience – mais après tout, il était tout de même le chef de la putain de mafia, alors il comptait sur lui pour savoir – mais il parlait plus ou moins de Wonderland. Wonderland qui était le centre névralgique d'échange d'armes des Fauci. Qui servait déjà à la mafia.

Là encore, il se demandait pourquoi le jeune Ribeira n'était pas au courant.

« Ouais, vous avez raison. Un réseau caché de tous, à l'abri du Jag, mené par les plus forts experts informatiques. », introduisit-il de manière assez ironique. Il ne savait pas vraiment ce qu'il lui fallait dire, si oui ou non il devait révéler l'existence de Wonderland au boss de la mafia...qui, techniquement, était son supérieur hiérarchique.

Il y avait deux trucs chiants à cela, ceci dit : s'il ne connaissait pas Wonderland, il risquait d'avoir des ennuis avec les autres types. Deuxièmement, s'il connaissait Wonderland, en effet, il risquait de se faire crâmer dans son rôle du Lièvre de Mars et il avait tellement fait chier ses camarades que ce n'était sans doute pas une très bonne idée. Mieux valait donc, en conclusion, n'en parler que par rumeurs et, surtout, ne pas avouer avoir un compte dessus.

« J'ai ouï dire d'un tel réseau, mais je ne pourrais pas vous dire comment vous faire un compte dessus. A vrai dire, un de mes interlocuteurs en ligne s'en sert pour faire de la vente de...colis qui ne passeraient pas par une véritable entreprise postale. », il bâilla.

« Contre qui nous battrions-nous ? Le Jag ? Des contractants ? »

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Il rit légèrement à la réponse de son interlocuteur qui avait l’air aussi fatigué que blasé. Peut-être que dans le fonds, il n’aimait pas faire ce travail ? Enfin, quitter la mafia était toujours quelque chose de délicat… souvent impossible même suivant à quel point on y était impliqué. Lui ne le pourrait pas par exemple… mais le gosse en face de lui, peut-être bien s’il le demandait.
Enfin, peu de personne n’osait demander une chose pareille aussi… quelle bonne réputation avait les mafieux aussi…

Enfin, il n’était pas venue jusqu’à cette pièce reculer pour lui demander s’il voulait quitter la famille. Et s’il en croyait les compliments de Fauci-père, ce serait de toute manière une erreur stratégique de le laisser le faire.
Il en avait la preuve avec le Wonderland, avoir un réseau sécurisé était une chose compliqué à tenir mais extrêmement efficace. Il avait cependant toujours prit soin à séparer sa famille du Wonderland et s’il aurait très bien pû intuité quelque chose pour proposer une alliance, il préférait s’en garder pour le moment. Pour quelle raison ? Il ne savait pas trop mais son instinct lui disait que ce n’était pas une chose qu’il devait initié lui-même – du moins pas pour l’instant – alors il l’écoutait docilement. Mais restait donc l’importance que les Ribeira ait un nouveau domaine de prédilection, surtout alors qu’il n’aimait pas le calme qui régnait ces derniers temps. Si tant était que l’on puisse réellement appeler ça du calme.

Ouais, vous avez raison. Un réseau caché de tous, à l'abri du Jag, mené par les plus forts experts informatiques.  J'ai ouï dire d'un tel réseau, mais je ne pourrais pas vous dire comment vous faire un compte dessus. A vrai dire, un de mes interlocuteurs en ligne s'en sert pour faire de la vente de… colis qui ne passeraient pas par une véritable entreprise postale.

Il masqua habilement sa surprise et prit une gorgée de café, croisant son autre bras au niveau de son torse en observant son interlocuteur d’un air sérieux et concentré, très loin du rire et de la légèreté qu’il avait eut en entrant dans la pièce.
D’accord, il n’avait pas pensé qu’une autre personne – une de sa famille en prime – fasse allusion à un rôle probable du Wonderland même s’il aurait dû avancé la possibilité que cela arrive. Fauci lui avait bien insisté sur le fait que son fils ait un « don » avec les ordinateurs. Le père Fauci aurait-il des liberté sans le consulté au préalable ? Il espérait que ce n’était pas le cas puisqu’il n’aimait pas avoir la main forcé et remettre à sa place la famille conseillant son grand-père depuis des années ne l’enchanté pas des masses. Enfin, suivant la raison, il n’avait pas dû penser à mal bien au contraire. Ou du moins, pour sa survit, il valait mieux qu’il n’ai absolument pas pensé à mal.

Contre qui nous battrions-nous ? Le Jag ? Des contractants ?
Personne… On se contenterait de nous défendre et de récolter un maximum d’information sur tout les sujets. Pour le moment les hommes sur le terrains suffisent à ce qu’on ne soit pas prit de court mais il ne faudrait pas nous reposer sur nos lauriers pour autant. Surtout si un réseau annexe existe et pourrait agir contre nous sans que nous puissions rien y faire.

Allait-il tenter ? Hum… Il fallait qu’il sache jusqu’où Mach Hare s’était enlisé dans sa famille pour voir s’il devait lui tirer les oreilles pour se mettre en danger avec la mafia « locale » ou laisser simplement couler.
Quelle situation pénible dans laquelle il se trouvait… Une petite voix semblable à celle de son frère résonna dans sa tête comme une « c’est parce que t’es un idiot que sa arrive » et il soupira dans sa tasse avant de la terminer d’une traite.

March Hare n’est-ce pas ? J’en ai entendu parlé. Il se peut qu’il soit intéressant d’organiser une rencontre avec lui. Peux-tu entrer en contact avec lui ?

La demande n’était pas clairement un ordre implacable mais le ton laissé sous-entendre que s’il ne voulait pas lui répondre, il avait plutôt intérêt d’avoir une excellente raison de le faire. Parce qu’il était le boss et qu’il n’aimait pas qu’on fasse des affaires dont il n’était pas au courant.
Comment pouvait-il protéger sa famille s’il ne savait pas la moitié de ce qu’il s’y passait ? Comment protéger le territoire s’il ne pouvait pas avoir confiance en eux ? Et comment avoir confiance s’ils organisaient des trafics dans son dos sans le lui dire ?
 
» Sherlock (www.)


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Attendez, là, John s'arrêta net, une tasse de café dans la main. Ses doigts serrèrent la céramique et se crispèrent sur l'anse. Haha. Comment son boss pouvait-il connaître le lièvre de Mars ? Ne s'était-il pas fait avoir en beauté ou ?

Il lui faisait confiance et pensait à être le premier à le mettre en relation avec Wonderland, mais ce qui était en train de se passer était tellement plus délicat que ça. Si on examinait la situation avec détails, en réalité, il pouvait même passer pour un traître selon la compréhension de Morgan quant à l'affaire qui allait suivre.

À l'origine, c'était son père, William Fauci, qui lui avait conseillé de se renseigner sur ce réseau plutôt curieux. Le mafieux ayant des oreilles partout, il avait dû en entendre parler lors d'une quelconque réunion. L'idée d'échanger des armes par ce biais était ensuite née dans son cerveau, mais John pensait que le boss était au courant, putain ! Dans quelle situation se mettait-il, maintenant ! Et si jamais il se pouvait qu'il ait lui-même un compte sur Wonderland, qu'il soit le lapin, Alice ou encore un des autres, il avait été tellement désagréable avec eux – en même temps il n'avait été que naturel – qu'il pourrait ne pas lui pardonner.

De plus en plus blanc, il ne trouvait plus que ce soit une très bonne idée que son père ait ramené Ribeira par ici. Plus du tout, maintenant qu'il se trouvait, sa tasse entre les mains, figé. Il eut un petit rire paniqué. S'enfuir semblait hors de question, on connaissait tous des histoires liés aux traîtres de la mafia, et même, John avait été élevé dans l'honneur, ce n'était pas vraiment son truc.

Il était sur le point de dire à Ribeira qu'il ne connaissait pas Wonderland mais un autre réseau quand il se souvint qu'il n'avait pas vraiment de preuves de l'existence d'un tel réseau.

Putain. S'il se taisait et cachait l'existence de March Hare, combien de temps Ribeira mettrait-il pour le trouver ? Lui en voudrait-il pour lui avoir menti ? C'était son boss, tout de même, sa hiérarchie directe. Coincé, il s'assit sur une des chaises accolées aux bureaux de cette pièce. Il se maudissait d'avoir fait cette erreur, et plus encore maudissait son père, William Fauci.

« En vérité, mon père m'a déjà parlé d'un tel réseau il y a quelques temps. Pas dans le désir de vous faire concurrence, non, plutôt celui de vous protéger. Rester informer des manœuvres en dehors de la mafia...et utiliser ce réseau pour le commerce. », avoua-t-il en regardant le sol comme s'il était tout d'un coup très passionnant.

« March Hare a été notre intermédiaire dès le début. Un compte avec plusieurs interlocuteurs dessus, un compte marchand, sans vraiment de personnalité fixe. »

C'était la solution qu'il avait trouvé pour le moment, pas très viable, mais la meilleur pour le moment pour s'échapper la queue entre ses jambes. La seule qu'il ait trouvée pour excuser son caractère de cochon, en revanche, son père...il avait intérêt à assumer ses conneries, car c'était à cause de lui seul qu'il s'était retrouvé comme ça.

« On ne peut pas contacter March Hare. Il vous pose problème ? »

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Travailler ou dormir, il faut choisir
S’il ne s’était pas douté qu’il y avait anguille sous roche, il n’en avait à présent plus aucun doute. Il était rare qu’il voit des personnes blanchir aussi rapidement alors qu’il n’était pas dans son mode d’interrogatoire, mais il semblait que son sérieux et son froid soudain suffisent amplement pour faire passer le message quant à la situation.
Et cette réaction ne lui plaisait pas, parce qu’elle sous-entendait qu’il y avait vraiment une chose qui ne lui plairait pas d’une façon ou d’une autre. Les Fauci était de sa famille depuis longtemps et devoir agir contre eux ne le motivait pas. Mais entre eux et la famille toute entière, le choix serait rapide. Il croisait donc les doigts pour qu’il y ai une bonne explication derrière cela, et une qui ne serait pas une traîtrise.

En vérité, mon père m'a déjà parlé d'un tel réseau il y a quelques temps. Pas dans le désir de vous faire concurrence, non, plutôt celui de vous protéger. Rester informer des manœuvres en dehors de la mafia...et utiliser ce réseau pour le commerce. March Hare a été notre intermédiaire dès le début. Un compte avec plusieurs interlocuteurs dessus, un compte marchand, sans vraiment de personnalité fixe. 

Il avait comme l’impression que quelque chose ne collait pas.
Posant sa tasse sur la première surface à hauteur disponible, il sortit son paquet de cigarette de sa poche, en glissant une entre ses lèvres avant de l’allumer.
Pour les protéger… il avait soupiré à cela. Cela ne protégeait personne s’il devait le découvrir en douce et tenter de démêler le vrai du faux. Un vrai sac de nœuds cette histoire… d’autant plus qu’il faisait aussi partie du Wonderland et que c’est lui qui avait recruté March Hare quand ce dernier lui était un peu tombé dessus au court d’un hackage.
Tiens… n’était-ce pas là la fameuse pièce manquante du puzzle ?

On ne peut pas contacter March Hare. Il vous pose problème ? 
Pas pour le moment mais si cela continue, nous allons effectivement en avoir un, dit-il en observant le fils Fauci avec attention.

Il cracha un peu de sa fumée sur le côté, s’avança du spécialiste de l’informatique comme pour être certain de pouvoir le rattraper si jamais il tentait de faire quelque chose de stupide.

Votre affaire ne protège personne si je dois ensuite me battre pour savoir ce qu’il se passe. Et je doute que tenter de tromper March Hare soit une bonne idée, si ce n’est pas lui, cela risque d’être d’autre de son « réseau » et je ne veux pas d’une guerre avec eux sur une erreur de jugement dont je ne saurais rien.

Il le dépassa pour écraser sa cigarette sur le montant de la fenêtre, même si elle était loin d’être finie, avant de se tourner vers celui qui traitait avec March Hare, son regard n’ayant plus aucune trace de gentillesse, même si ce n’était pas de la haine ou de la colère non plus. Juste une dérangeante neutralité.

Puisque c’est vous qui avait initié ce contact, vous allez devoir me trouver un moyen de lui parler. Et rapidement.

Il croisa de nouveau les bras sur sa poitrine sans quitter son interlocuteur du regard, signe qu’il ne lâcherait pas l’affaire et ne se contenterait certainement pas de cette excuse.
S’ils ne trahissaient pas les Ribeira mais tentait de se payer la tête de March Hare, c’était du pareil au même le concernant : il devrait régler efficacement l’affaire.
 
» Sherlock (www.)


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Morgan qui lui avait semblé être un gentil garçon reprenait maintenant sa place de boss à ses yeux. Un boss respectable et respecté et si John pouvait en douter, il comprenait comment il s'était retrouvé à cette place et surtout pourquoi personne ne l'avait évincé.

À la question « comment pourrait-il se justifier », mieux valait qu'il dise la vérité immédiatement, non ? La pression était intense et pour ne pas l'aider, son chef s'était placé à ses côtés, sans doute pour le retenir par l'épaule s'il tentait de s'enfuir.

« Je suis un Fauci. Même si ce que j'ai fait est mal, j'en assumerai les conséquences. Je ne fuirai pas. », lui dit-il en le regardant dans les yeux, soutenant son regard.

De toute façon, il n'allait pas tarder à tout avouer.

« Je ne peux pas vous mentir, le clan Ribeira est tout pour moi. Je ne mens pas à March Hare, pas plus qu'il ne s'agit d'un compte où nous connectons tous. »

Pourquoi avait-il pensé une seule seconde à mentir à son boss ? Il savait depuis le début qu'il s'agissait d'une très mauvaise idée, c'était juste pour sauver l'honneur des Fauci qu'il l'avait fait, en réalité.

Il soupira.

« Je suis le lièvre de Mars. March Hare. Il n'y a que moi, une idée de mon père que j'en mis en service. »

Il ne souriait pas, il n'était même pas fier de ce qu'il pouvait dire. Il avait l'impression qu'il avait trahi la famille Ribeira de par ce trafic d'armes un peu sous le manteau, même si les gains allaient directement dans leurs caisses.

Brièvement, le Lièvre fut pris d'une pensée étrange qu'il espérait ne pas voir réalisée : et s'il ne le croyait pas ? Et si, persuadé qu'il ne savait qu'enchaîner mensonges sur mensonges, il ne le croyait pas ? Enfin ce n'était pas comme s'il n'avait pas de preuves, ce coup-ci, mais montrer Wonderland à quelqu'un qui potentiellement n'avait pas de compte, ce n'était pas également une traîtrise ?

« J'ai des preuves, mais...vous êtes qui, pour savoir tout ça ? »

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Il soutient son regard alors qu’il prononçait ses mots et s’il devait être tout à fait honnête, il devrait dire que cela lui plaisait. Oui, les Fauci étaient honnête et droit et c’était bien pour cette raison qu’ils étaient à cette place particulière dans la famille. Parce qu’on pouvait avoir confiance et compter sur eux.
Ce qui expliquait pourquoi il avait du mal à imaginer une véritable traîtrise de leur part. Il n’était pourtant pas pour autant naïf comme on pourrait le croire de sa part au premier abords. Mais il voulait savoir, ce faire son idée sur la question avant de juger quoique ce soit. Et à cet instant, le fils Fauci lui avait fait bonne impression et il sut qu’il avait eu raison de ne pas lâcher l’affaire si facilement.

Je ne peux pas vous mentir, le clan Ribeira est tout pour moi. Je ne mens pas à March Hare, pas plus qu'il ne s'agit d'un compte où nous connectons tous. Je suis le lièvre de Mars. March Hare. Il n'y a que moi, une idée de mon père que j'en mis en service.

Ah… Il ne pouvait pas dire qu’il n’était pas surprit mais en même temps, avec le mensonge qu’il lui avait sortit avant, cela faisait beaucoup plus sens. C’était aussi beaucoup plus rassurant.
A le voir ainsi, il ne semblait pas franchement fier de cela. Pour lui avoir mentit ? Ou regrettait-il simplement de s’être lancé dans cette affaire ? Il soupira légèrement, sortant une autre cigarette avant de la ranger et de faire le chemin inverse vers sa tasse de café, une façon pour lui de faire descendre un peu cette tension qu’il avait instauré. Après-tout, il avait tourné un court instant le dos au plus jeune avant de lui faire face de nouveau, sa tasse de nouveau dans ses mains.

J'ai des preuves, mais...vous êtes qui, pour savoir tout ça ?

March Hare donc…
Un léger sourire amusé fleurit sur ses lèvres. Et bien, un qui cachait bien son jeu s’il en jugeait par sa verve insolente dont il faisait preuve sur le serveur.

March Hare donc… Aurais-je dû apporter des carottes au lieu du café ? Vraiment… il soupira. Vous m’en faites de belles parfois. Détends-toi.

Ainsi donc, il avait le sale gosse de Mars sous les yeux depuis le début… il rit légèrement avant de prendre une longue gorgée de son café.

J’ai confiance en la famille Fauci, mais j’aurais vraiment aimé être au courant. Le Wonderland aurait pû être une chose dangereuse pour nous. Il va falloir vraiment finir par avoir une conversation sérieuse avec tout le monde cela-dit…

Il prit une autre gorgée, observant March Hare par dessus sa tasse.

Je suis certain que tu peux deviner qui je suis.

Puisqu’il avait sous-entendu clairement qu’il le connaissait et qu’il faisait partit du Wonderland.
A voir qui d’entre eux il allait citer en premier mais… c’était peut-être aussi une évidence.
 
» Sherlock (www.)


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March Hare ne faisait pas le fier, actuellement. Sur le forum, il se surprenait à laisser aller tous ses mauvais côtés, ceux qui restaient enfermés dans son cerveau au quotidien, cette petite voix qui susurrait à son oreille des choses mauvaises.

« Hey, espèce d'enfoiré, va fumer ta cigarette ailleurs ! »
« Trou du cul, tes aisselles sentent l'âne mort ! »

Bon, bien sûr, parfois, il arrivait que sa mauvaise humeur transparaisse à travers ses paroles, mais jamais aussi souvent que sur Wonderland. C'était pour cela qu'il tenait à garder son identité secrète : c'était son refuge, le seul endroit où il pouvait être lui-même sans personne pour le faire chier.

Au moins, il n'avait pas l'air de mauvaise humeur. Le boss disait qu'il aurait préféré être averti : et il le comprenait, lui-aussi l'aurait mal pris s'il avait appris qu'un trafic d'armes de son clan se déroulait sur Wonderland, mais ce n'était pas vraiment la faute de Johnny, ça, et il devait en avoir conscience.

Quant à deviner son identité, John eut brusquement l'impression de se retrouver entre le marteau et l'enclume. Ce n'était vraiment pas le moment d'assumer son rôle sur Wonderland et de lui dire que de toute façon, ils avaient tous l'air très bête. Non, pas en face du chef du clan Ribeira, surtout après que celui-ci l'ait emmené dans une impasse.

Alors, deviner son nom ? Il y eut comme un bug où il se dit que de toute façon, Morgan ne pouvait pas être le lapin, car de ce qu'il avait vu, le lapin était plus ou moins niais et ne pouvait PAS être le chef de la mafia.

« Ah ? Je sais vraiment pas. Alice, peut-être ? », dit-il, un sourcil légèrement relevé. C'était peu probable, tout de même, car Alice était un nom de famille, pensa à nouveau ce gros misogyne.

« Enfin...euh...vous ne prenez pas mal ce que je peux dire parfois, hein ? Il m'arrive d'être un peu, euh...Un peu trash...C'est pas que je le pense vraiment, hein ? »

Mais bien sûr, John...

« Je dirais à mon père que vous savez, ces cachotteries commençaient à doucement m'énerver, de toute façon, sans compter les clients qui me prenaient pour un livreur UPS à la con. »

Oups. Chassez le naturel, il revient au galop.

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Alice ?
Il manqua de s’étouffer dans sa tasse. Vraiment, ça lui semblait tellement évident qu’il n’avait Pas pensé qu’on puisse le confondre avec quelqu’un d’autre… et certainement pas Alice. L’image du gamin du JAG aux cheveux bleu lui revint en mémoire et il passa une main dans ses cheveux.

Enfin...euh...vous ne prenez pas mal ce que je peux dire parfois, hein ? Il m'arrive d'être un peu, euh...Un peu trash...C'est pas que je le pense vraiment, hein ?

Il secoua vaguement sa main libre, finissant sa tasse avant de la reposer dans un coin.

Ne t’en fait pas pour cela, tu peux continuer à faire comme d’habitude. Que ce soit ton vrai caractère ou un rôle que tu joue sur le serveur, le but est de se sentir à l’aise. Ce que l’on fait est déjà bien compliqué comme cela pour se prendre la tête sur ce genre de détails. Et puis… ça à l’air de bien vous amuser de vous chercher.

Il haussa les épaules, lui accordant un sourire amusé avant de recroiser les bras sur sa poitrine.
Inutile de préciser qu’il n’était pas Alice, sa réaction avait parlé assez clairement pour lui.

Je dirais à mon père que vous savez, ces cachotteries commençaient à doucement m'énerver, de toute façon, sans compter les clients qui me prenaient pour un livreur UPS à la con.
Hum… je comprends, mais je pense qu’il vaut mieux que tu reste parmi nous. Ton rôle est aussi essentiel là-bas maintenant qu’ici.

Enfin, ils avaient un peu dévié puisqu’il n’était pas vraiment venu pour cela à la base.
Parler de Wonderland était plutôt une surprise même s’il préférait largement que cela soit ça plutôt qu’une affaire plus sombre. Il connaissait donc trois personnes du Wonderland… peut-être quatre s’il n’arrivait pas à ce sortir une autre certaine personne de l’esprit, même si rien n’était certain. Il ne lui manquait plus que Absolem, Misery ? Et Humpty qui se faisait étrangement silencieux ces derniers temps.

Enfin, ça ne règle pas vraiment le problème de sécurité informatique de la famille. Je préfère ne pas mélanger les deux autant que possible. Si l’un des deux doit avoir des problèmes, il n’entraînera pas l’autre.

Et puis que Eve et lui ne pouvait pas être seul sur plusieurs front en même temps, il allait s’en remettre à quelqu’un d’autre qu’il savait – pour sûr maintenant – pleinement qualifié pour cela.
 
» Sherlock (www.)


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Haha, c'était un soulagement. Il aurait pensé que Morgan le détruirait, lui ramonerait la gueule, foutrait son poing dans sa figurer ou lui bolosserait les yeux. Il avait été tellement insupportable durant ces derniers mois que même selon son avis, il aurait sans doute mérité quelque chose de ces coups-là.

Et pourtant, il se sentait si seul. Seul dans le relais de colis, dans les longs couloirs de la mafia, pourtant agités à l'origine de pleines de gens d'horizons différents, tous plus louches les uns que les autres. Johnny se sentait un peu différent, pas vraiment en accord avec ces types. Il ne se sentait pas prêt à escroquer tout le monde, ni à tuer, encore moins à blesser. C'était sans doute de là d'où était née sa fameuse ironie. Pour se protéger, sans aucun doute.

John fit une drôle de grimace à Morgan puis osa enfin porter ses lèvres à son café. C'était tout de même drôle, qu'il lui dise de continuer à faire le charlot sur...Attendez, s'il était pas Alice, il était peut-être...merde, Misery. Il s'était tellement énervé sur Misery que John en devint tout rouge, manquant d'en recracher son café sur Morgan.

« Tendez tendez. Vous êtes pas...vous êtes pas Misery hein ? », bafouilla-t-il comme s'il était pris en plein vice. Non, décidément, il ne pouvait même pas l'imaginer être le lapin blanc, c'était tout simplement impossible dans sa tête. « Abrégez mes souffrances, s'il vous plaît ! »

Non, il réussit à avaler le liquide presque brûlant, se tenant au mur. La proximité avec le boss n'aidait pas, il tentait toutefois de détourner ses yeux, tentant de reprendre ses esprits. S'il comprenait bien, Ribeira ne voulait rien changer. Ça voulait dire qu'il restait le livreur de colis de la mafia et qu'il se farcissait les clients chiants comme son père l'avait voulu.

« Donc...Je continue de livrer les colis... », fait-il d'un ton las, las d'être un marchand d'armes et surtout de se taper la route tous les jours – car honnêtement, ce n'était pas vraiment la légalité de la démarche qui le chagrinait, surtout le temps que ça prenait. « Le problème informatique de la famille ? Vous parlez de ces Pcs pourris, là ? En fin de matinée, ça devrait être bon. À moins que ce ne soit le réseau ? Si vous voulez, je peux vous détourner un VPN ou quelque chose du genre, ça devrait pas être irréalisable. »

Il se gratta la tête, l'air si fatigué qu'on aurait eu peine à croire qu'il faisait ça de gaieté de cœur. D'ailleurs, il en profita pour s'éloigner légèrement du boss pour démonter un troisième ordinateur.

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Travailler ou dormir, il faut choisir
Il cligna des yeux, surprit, avant qu’un léger rire ne le prenne. Qu’il abrège ses souffrances ? Mais il ne faisait rien là… ou alors, il était si important que cela de savoir qui il était vraiment ? Enfin, il lui semblait que John prenait plus de réelle liberté quand il était sur le W. alors peut-être voulait-il savoir par peur des retomber…
Pourtant, il était certain que même s’il avait était un autre, ça n’aurait pas changer grand-chose. Mais Misery… vraiment ?

Puisque le « gamin » était encore à porté, il lui tapota très légèrement la tête d’un air paternaliste, un grand sourire aux lèvres.

Détends-toi, d’accords ?

Il ne voulait vraiment pas qu’il s’étouffe devant lui, ce n’était certainement pas le but de la manœuvre.

–  Donc...Je continue de livrer les colis...

Il fronça les sourcils, croisa les bras face à cela. Il ne semblait vraiment pas aimer ce qu’il faisait… enfin, ça l’arrangeait bien puisque justement, il voulait lui proposer un nouveau poste. Mais cela voudrait aussi dire de quitter le cercle directe des Fauci alors il n’était pas certain qu’il accepte.
De toute manière, il aurait quelques jours pour bien y réfléchir, le temps qu’il mettent tout bien en place de son côté.

Le problème informatique de la famille ? Vous parlez de ces Pcs pourris, là ? En fin de matinée, ça devrait être bon. À moins que ce ne soit le réseau ? Si vous voulez, je peux vous détourner un VPN ou quelque chose du genre, ça devrait pas être irréalisable. 
Non, ces ordinateurs sont des réquisitions de ce que j’ai retenu… - peut-être aurait-il dû mieux écouter… - et en réalité, je voulais te proposer un autre poste qui prendrait la majorité de ton temps donc je doute que tu puisse encore livrer des colis après si tu accepte.

Il était bien conscient que sa présence semblait faire fuir le fils Fauci à l’opposé de la pièce mais il s’avança de nouveau, n’empiétant pas sur son espace vital cette fois et s’asseyant en tailleur à même le sol à ses côté pour bien l’observer.

Il me faudrait quelqu’un capable de veiller sur l’identité réelle de chaque membre de la famille, capable de la modifier dans le cas où un problème devrait subvenir afin de brouiller les pistes. Mais aussi pour surveiller les archives et gestes gouvernementaux ou des forces officielles dans le cas où l’un d’entre-eux tenterait une manœuvre contre nous. Le JAG est hors de porté mais si on peut déjà surveiller les autres, cela sera ça de prit. Il croisa les bras. Officiellement tu travaillerais dans les archives de la librairie, ton matériels et tes frais d’activité sont à notre charge et tes interlocuteurs directs seront Eve et moi-même.

Il devrait peut-être signaler que le salaire serait élevé s’il acceptait le poste mais il voulait d’abord savoir en quoi s’en tenir.

Quant au reste… Je pensais que tu te plaisais au sein du Wonderland mais si ce n’est pas le cas et que tu n’y ai que par obligation… alors cela veux dire que j’ai fait une erreur de jugement et je t’en libère. C’est tout aussi dangereux que d’être dans la famille Ribeira et il est inutile de se mettre plus en danger que nécessaire surtout pour des convictions que l’on ne suis pas.

Son regard avait été légèrement plus dur alors qu’il fixait John.
C’était le risque qu’il prenait à chaque fois qu’il recrutait quelqu’un puisqu’il n’avait pas la même approche que s’il le voyait réellement. Peut-être était-il bien plus mauvais juge qu’il ne le pensait…

Mais si tu souhaite rester, tu es plus que le bienvenue malgré tout. Il eut un léger sourire. Puisque ça à l’air de te préoccuper, je me présente, je suis White Rabbit.

Il aurait pu craindre de parler de tout cela dans un tel lieu – même s’il avait confiance il restait chef d’une famille mafieuse et donc pas idiot – mais il savait que lors de la construction, toute les pièce avaient été insonorisé et donc à moins d’être présent à l’intérieur, personne ne pouvait les entendre.
 
» Sherlock (www.)




Dernière édition par Morgan E. Ribeira le Mar 16 Fév - 20:06, édité 1 fois

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Un autre poste ? Le fils Fauci, comme l'appelait Morgan dans sa tête, était tout ouï. Il avait toujours rêvé de pouvoir s'évader des responsabilités par son père, qui ne le jugeait bon qu'à faire du transfert, ou plutôt qui avait confiance en sa capacité à passer pour un gamin lambda, trop normal pour avoir l'air de faire partie de la mafia.

Le nouveau poste semblait plus à la hauteur de ses capacités, un peu excitant, même. Son père allait sûrement gueuler, car ce n'était plus lui qui aurait la main-mise sur ses capacités, mais c'était la décision du boss, il n'aurait pas le choix. Et surveiller l'identité en ligne de tous les gens de la Famille, c'était...

Il ne put retenir un petit ricanement, parce qu'il y en avait qu'il ne connaissait que très bien, d'autres avec lesquels il s'était déjà plus ou moins engueulé.

Excitant, oui, en effet.

« Ok pour le poste, ça me va, je... »

Il ne finit sa phrase, tout simplement parce qu'il venait soudainement d'intégrer ce que le boss venait de lui dire. Attendez, s'il n'était pas Misery, s'il était le White Rabbit, cela signifiait que...qu'il n'arrêtait pas de lui en foutre sur la gueule en ligne, principale victime de sa mauvaise humeur ?

John Fauci devint tour à tour blanc, puis rouge. Puis cramoisi, et encore blanc, semblant perdre un peu ses moyens et oublier momentanément cette annonce de super poste pour se concentrer sur celle-ci : son boss était white rabbit, et c'était bien la merde.

« Je. Ah. White. Rabbit. », il le répéta deux fois, un peu embarrassé, puis il se rendit compte que Ribeira pensait qu'il restait sur Wonderland contraint et forcé. Il secoua la tête. « Nonon, enfin, au début, oui. Je...je râlais parce que j'aimais pas ce rôle. Mais maintenant je râle juste parce que ça m'amuse. »

John détourna le regard, n'osant pas admettre que Wonderland lui plaisait. Qu'il était presque heureux de s'y être fait des amis – enfin il avait conscience qu'eux ne le considéraient sûrement pas comme un ami, vu les répliques qu'il y avait souvent.

« Donc OK sur le nouveau poste, tant que je peux garder ma liberté de parole sur Wonderland...euh...Vous ne vous êtes jamais vexé, hein ? », il eut une petite grimace, très inquiet.

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Il hocha la tête, pensif alors qu’il acceptait le poste, ne captant même pas l’arrêt soudain. Il se demandait combien de temps cela prendrait pour tout mettre en place correctement… Ils étaient fin Août… sûrement mi-Septembre le temps de mettre les locaux correctement en place et de rassembler le bon matériel.
A savoir sur quel genre de matériel le fils Fauci voulait se placer…

Il faudra que…
Je. Ah. White. Rabbit.

Ah…
Il eut un sourire amusé et bienveillant.
La réalisation semblait compliquée. Enfin… il serait sûrement triste si March Hare devait quitter le Wonderland mais il ne voulait absolument pas le forcer. C’était bien trop prenant et dangereux pour le faire sans le coeur.

Nonon, enfin, au début, oui. Je...je râlais parce que j'aimais pas ce rôle. Mais maintenant je râle juste parce que ça m'amuse.

Sa bouche fit un léger « o » de surprise qu’il referma bien vite pour ne pas trop imiter le poisson hors de l’eau et un petit sourire soulagé fleurit sur ses lèvres. S’il avait apprit à aimer cela alors, il n’avait plus rien à dire. Faire ce que l’on aimait permettait de soulever des montagnes malgré les difficultés posaient sur le chemin. Quand cela devenait une contrainte, rien de bon n’en découlait.

Donc OK sur le nouveau poste, tant que je peux garder ma liberté de parole sur Wonderland...euh...Vous ne vous êtes jamais vexé, hein ?

Il eut un rire, se relevant pour ébouriffer les cheveux du lapin de Mars comme on le ferait avec un gamin.

« La famille » est une chose, le Wonderland en est une autre. Je ne suis pas ton Boss sur le serveur, seulement White Rabbit. Même si ça ne m'empêche pas de transférer certaines informations d'un endroit à l'autre. Il rit de nouveau. Et non, il en faut bien plus pour me vexer, ne t’en fait pas pour ça.

Il s’étira un peu, sortant une autre cigarette de son paquet, vérifiant au passage combien il lui en restait dans un geste peu intéressé.

D’ailleurs, il faudra que tu me dise précisément ce qu’il te faut comme matériel. Eve et moi nous y connaissons mais pour être honnête… en réalité ça m’arrangerais que tu passe toi-même commande histoire que ce soit confortable pour toi puisque ce sera tes outils de travail.

Chacun avait ses manies et ses préférences en matière de façon de faire et travailler avec un matos emprunté était parfois fastidieux, ce qui n’était pas franchement le but recherché.

Tu as un délais ou commencer dès que tout est installé te convient ? Je me charge d’en parler avec ton père si tu préfères.

Lui n’aura pas de remontrance et puis, il pourra s’arranger de façon à signaler que c’est un certain prestige de travailler sans intermédiaire avec le Boss, un privilège que le père Fauci devrait parfaitement comprendre puisque lui-même en bénéficiait. Et en prenait des libertés certaines…
Un rappel à l’ordre serait sûrement pas superflue malgré qu’il n’ait aucun doute quant à leur loyauté. Seulement si lui faisait des cachotteries pour protéger au maximum sa famille, il n’aimait pas qu’on lui cache des choses à lui. Comment protéger ses hommes face à ses alliés s’il n’était pas au courant de ce que faisait les-dits hommes ? Enfin, il devenait sénile, voilà que ses pensées tournées en boucle à même pas quarante-ans. La honte.
Il alluma donc, se postant près de la fenêtre pour ne pas enfumer son interlocuteur.

Si tu as une réclamation, c’est le moment, fit-il remarqué, amusé.

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