Le muséum d'histoire naturelle était surprenant. Alors que les frontières étaient fermées, ils avaient réussi à conserver autant qu'ils le pouvaient de squelettes rares, et rénover ceux qui étaient abîmés. Des étoiles pleins les yeux, ainsi, John se promenait à côté des trilobites sur tout un étage du musée. Le silence régnait, ce n'était pas un horaire où les visiteurs se pressaient pour franchir les portes.
Lorsqu'il était arrivé, procédure de sécurité, le délivreur de colis avait dû franchir l'impressionnant portique de sécurité, vérifiant ainsi s'il n'était pas armé. Il avait eu un coup d'oeil dubitatif vers l'engin, plus parce que par expérience, quelqu'un de véritablement armé passerait par autre part. Ou alors c'était qu'il était vraiment idiot – et ou sûr de son coup.
Mais John n'était pas armé. Il ne l'était que lors de rares missions où il y en avait vraiment besoin. Pour s'être plusieurs fois exercé sur une cible, c'était un travail qui ne le motivait pas des masses – mais en même temps, qu'est-ce qui le motivait – et il était bien mieux dans ce musée à contempler ces restes perdus de civilisations qui étaient là bien avant eux.
Ceux-là avaient plusieurs milliers d'années. On n'avait retrouvé de leur existence que des fossiles, pris dans la vase, usés par les marées. C'était fascinant, en quelque sorte, que de penser que l'espèce après eux ne pourraient avoir accès à leur connaissance que par ce biais. Que tout ce qui serait contenu dans les ordinateurs était voué à être perdu, bien moins solides que papier, pierre et boue. Ironique, pour un technicien, que d'avoir ce genre de pensées, n'est-ce pas ?
Ses doigts effleurèrent la vitre, s'arrêtant avant de la toucher, apercevant de loin le regard d'un gardien qui ne semblait pas prêt à parlementer.
Tout l'après-midi se déroula de la sorte et il visita un nombre de pièce impressionnant. Pris d'un envie subite d'aller aux toilettes, John s'isola momentanément et pris largement son temps.
Allez savoir pourquoi, surtout que normalement, les gardiens étaient censés contrôler les toilettes en question, mais le garçon n'entendit par la sonnerie comme quoi le musée allait fermer ses portes. Il rêvassait sur le trône, lisant ci et là quelques topics sur Wonderland, hochant la tête parfois, grimaçant de temps en temps pour retenir une commande à son égard.
Quand il sortit, le silence était total, les lumières en veilleuse.
Le musée était fermé.
« Oh bordel. »
Pour être poli.
Lorsqu'il était arrivé, procédure de sécurité, le délivreur de colis avait dû franchir l'impressionnant portique de sécurité, vérifiant ainsi s'il n'était pas armé. Il avait eu un coup d'oeil dubitatif vers l'engin, plus parce que par expérience, quelqu'un de véritablement armé passerait par autre part. Ou alors c'était qu'il était vraiment idiot – et ou sûr de son coup.
Mais John n'était pas armé. Il ne l'était que lors de rares missions où il y en avait vraiment besoin. Pour s'être plusieurs fois exercé sur une cible, c'était un travail qui ne le motivait pas des masses – mais en même temps, qu'est-ce qui le motivait – et il était bien mieux dans ce musée à contempler ces restes perdus de civilisations qui étaient là bien avant eux.
Ceux-là avaient plusieurs milliers d'années. On n'avait retrouvé de leur existence que des fossiles, pris dans la vase, usés par les marées. C'était fascinant, en quelque sorte, que de penser que l'espèce après eux ne pourraient avoir accès à leur connaissance que par ce biais. Que tout ce qui serait contenu dans les ordinateurs était voué à être perdu, bien moins solides que papier, pierre et boue. Ironique, pour un technicien, que d'avoir ce genre de pensées, n'est-ce pas ?
Ses doigts effleurèrent la vitre, s'arrêtant avant de la toucher, apercevant de loin le regard d'un gardien qui ne semblait pas prêt à parlementer.
Tout l'après-midi se déroula de la sorte et il visita un nombre de pièce impressionnant. Pris d'un envie subite d'aller aux toilettes, John s'isola momentanément et pris largement son temps.
Allez savoir pourquoi, surtout que normalement, les gardiens étaient censés contrôler les toilettes en question, mais le garçon n'entendit par la sonnerie comme quoi le musée allait fermer ses portes. Il rêvassait sur le trône, lisant ci et là quelques topics sur Wonderland, hochant la tête parfois, grimaçant de temps en temps pour retenir une commande à son égard.
Quand il sortit, le silence était total, les lumières en veilleuse.
Le musée était fermé.
« Oh bordel. »
Pour être poli.