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Révélations [pv Morgan]

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descriptionRP TerminéRévélations [pv Morgan]

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Après avoir passé la matinée avec Ezechiel - et surtout avoir fait le point sur ce que tu ressentais envers Morgan, tu étais resté toute l'après-midi chez toi, tournant en rond. Tu pouvais encore tout annuler, tu pouvais envoyer un message à White Rabbit pour annuler la mission, tu pouvais envoyer un message à ce membre du JAG pour déplacer le rendez-vous... mais tu devais la vérité à l'italien. Il devait savoir qui tu étais, car tu savais qui il était au sein du W.

Et s'il préfère le reflet à qui tu es vraiment ?

"Au moins, je serais fixé... Et si jamais les choses se passent vraiment mal..."

Si jamais tu te retrouvais de nouveau blessé, ta tentative d'il y a six ans reviendrait. Mais cette fois, après un au revoir, tu ne laisserais personne te retrouver. Tu irais rejoindre les seuls qui vraiment t'appréciaient tel que tu étais, et tu ferais ton dernier voyage auprès d'eux. Bien que tu n'en étais pas encore là... Simplement, tu préférais prévoir. Tu avais appris à assurer un plan de secours, au cas où.

Tu allas te changer, enfilant cette tenue de maid qui te rendait si reconnaissable dans la foule. Paradoxalement, les gens se méfiaient moins de ce personnage, de cette illusion. Pourtant, ce n'était pas comme si tu serais incapable de dénoncer certaines choses en ne te basant que sur la langue des signes... Tu fouillas dans une commode avant d'en sortir un foulard rayé que tu enroulas autour de ton cou. Le signe distinctif pour White Rabbit... pour Morgan. Tu changeas aussi tes lunettes, optant pour une monture plus féminine, avant de te coiffer plus soigneusement. C'était le seul avantage à tes traits androgynes, tu pouvais passer pour femme sans trop de mal, du moment que tu cachais ta gorge.

Tu oublies pas quelque chose d'autre de repérable ?

Tes poignets. Les cicatrices étaient trop visibles... il fallait vraiment que tu fasses rallonger les manches de cette tenue. Le temps n'était pas idéal pour des manchons, aussi choisis-tu d'enrouler des bandages autour de tes poignets. Cela ferait l'affaire pour aujourd'hui. Cependant, tu n'avais pas envie que Morgan te repère dès que tu serais entré... non, il fallait que tu sois installé avec cet idiot du JAG avant.

"Comment faire..."

Tu jetas un regard dehors, et tu fus quelque peu surpris de constater qu'il pleuvait. La météo jouait en ta faveur ! Tu saisis un imperméable, rabattant la capuche sur ta tête avant de te regarder dans le miroir. Parfait.
Tu saisis ton carnet que tu rangeas dans une poche intérieure de l'imperméable avec un stylo, ton portefeuille - en ayant pris soin de cacher ta pièce d'identité et de mettre à la place celle de Misery - puis tu sortis. La route fut assez rapide jusqu'au café, et ce malgré que tu avais tenté de traîner. Tu choisis d'attendre dehors, à l'abri de la pluie.

Pas certain que ce soit l'idée du siècle...

Au bout de quelques minutes, tu rentras, allant t'installer à une table assez en retrait par rapport aux autres. Parfait, l'autre était déjà là. Tu t'assis sur la chaise en face du membre du JAG, retirant ensuite la capuche de l'imperméable.


"Ah, vous voilà ! J'avais peur que la pluie ne reporte tout..."

*Ne vous en faites pas, ce n'est guère la pluie qui m'arrêtera.*

Tu avais activé la fonction d'enregistrement de ton portable juste avant de rentrer, histoire de ne perdre aucune miette de votre... conversation à sens unique. Tu avais aussi sorti le carnet, espérant que ce soit Morgan qui vienne s'occuper de vous. Tu griffonnas rapidement la commande sur une page - une bière pour lui, un soda pour toi, bien que tu aies horreur de cela - profitant d'un moment de distraction de ta cible pour noter sur la page suivante "Ne pose pas de question pour le moment. Contente-toi juste du service. Je t'expliquerai plus tard."


"Je suppose que c'est vous qui vous occupez de la commande..."

*Comme la dernière fois.*

Tu vis Morgan s'approcher, tu te doutais qu'il voudrait des réponses... Tu lui montras la commande, avant de lui montrer le message de la page suivante de ton carnet. Pas maintenant, plus tard.

Et s'il te dénonce ?

Au JAG ? Non, il était de ton côté, il était dans le W. Il n'était pas un agent double.
Tu repris ta conversation avec ta cible, te lançant dans un dialogue en langue des signes parfaite - on pourrait croire que tu as passé ta vie à parler de cette façon - tandis que lui répondait avec bonne humeur, sans se douter du piège que tu lui tendais. Combien de bières lui faudrait-il ? Quatre, comme la dernière fois ? Plus ou moins ?

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L'Art d'un bon café
S’il y avait bien une chose avec lesquelles il évitait d’interférer, c’était les affaires du JAG. Mais il fallait dire qu’avec Lanalia et Matt, il marchait déjà sur une ligne étroite et dangereuse… Alors quand Misery lui avait dit qu’il comptait – encore puisque que cela ne semblait pas être la première fois – interroger l’un d’eux, il avait un peu désespéré derrière son écran.
Pourquoi voulait-il lui aussi se mettre en danger ? Mais il lui avait demandé son aide et au moins, ça l’avait rassuré. Il ne faisait pas comme Alice qui fonçait tête baissait dans le tas en ne réfléchissant qu’une fois dedans au danger dans lequel il était. Ah, ces gosses allaient finir par lui faire avoir des cheveux blancs à force.

Il repassa en mémoire toute les mesures prises alors qu’il saluait Riley qui avait déjà prit place derrière le comptoir. Déjà, lui était au courant qu’il risquait fort de s’éclipser largement avant la fin de la soirée et que cela risquait de barder avec un membre du JAG. Bien que rien que sa présence était dissuasif de par sa carrure… mais aussi auprès des rares membres de l’organisation militaire qui connaissait son nom.
Ensuite, Eve était rester dans l’arrière boutique pour un soutiens supplémentaire. Était-il avec Sven ? Il savait que ces deux-là c’était un peu chamailler – comme souvent – mais Eve n’avait rien voulut lui dire, lui assurant que tout allait bien et que son aide n’était ni voulu, ni requise.
Pour la fin, il y avait deux membres de la famille qui discutait tranquillement dans le bar autour d’une bière qu’il salua. Ce n’était pas étonnant de les voir ici, ils étaient aussi des habitués et ravi de veiller aux grains dans le cas où les choses devaient dégénérer.
Sans compter le sous terrains et son grands nombres de sortie plus celle de derrière… il estima que l’endroit était plutôt sûr. Ce n’était qu’une simple rencontre dans un bar alors tout devrait bien se passer… Du moins il espérait…

Peut-être n’avait-il pas prit assez de mesure pour assurer la sécurité ? Il aurait peut-être dû demander à quelques personnes de sillonner les rues alentours au cas où ? Quoiqu’il n’avait pas besoin de le demander, il savait qu’ils le faisaient déjà en douce en pensant qu’il n’avait rien remarquer.
Il aimait vraiment sa famille et celle-ci lui rendait bien.

Le carillon sonna et il se retourna vers le nouveau venu dont Riley s’occupant aussitôt. Bon, ce n’était pas Misery, c’était déjà ça. Mais même sans uniforme, ça ne voulait pas dire que ce n’était pas un membre du JAG.

Plusieurs minutes plus tard, ce fut une personne vêtu d’un imperméable qui entra, lui faisant prendre connaissance du temps au passage. Bon, la pluie n’était pas gênante pour une fuite, il prendrait seulement la voiture au lieu de la moto…
Il alla s’installer en face de l’homme qui avait déjà fini sa bière… hum… oh-oh… trouvé Misery.

Il mit une main sur l’épaule de Riley, lui signalant qu’il s’occupait de cette table avant de prendre son bloc-note et son air avenant tout en se dirigeant vers la table et… d’accord. C’était Misery ? Pour peu, il aurait presque rit s’il n’avait pas l’habitude de ne pas montrer ses véritables émotions quand il était en mission.
Vraiment… qu’est-ce qui lui faisait pas faire… Yhsim -parce qu’il ne pouvait pas ne pas le reconnaître même avec son déguisement - … Il était encore plus inquiet maintenant. Comme quoi, il aurait dû écouter son instinct depuis le début…

Il suivit du regard le geste de Yhsim vers son carnet et hocha la tête tout en recopiant sur son bloc-note. Il avisa également la note et eu un léger sourire en coin. Plus tard les questions ? Yhsim s’en faisait donc à ce point ?
Quand au soda… Il était certain qu’il lui avait dit ne pas aimer ça. Enfin, la « mission » d’abords.

Je vous apporte ça.

Il regretta de ne pas connaître la langue des signes et un geste de Eve dans l’arrière boutique lui rappela qu’ils voulaient des renseignements et donc de mettre un somnifère discret dans la bière n’était certainement pas une option.
Un regard agacé vers Eve plus tard, c’est toujours avec le sourire qu’il apportant les boissons à leur table.

Si vous avez besoin, n’hésitez pas à me faire signe.

Puis il retourna derrière le comptoir, sortant son téléphone pour voir un sms de Eve qui le traitait de débile.
Charmant petit frère…

 
» Sherlock (www.)


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Au début, Misery, c'était juste ton pseudonyme sur Internet. Juste un nom, sans réelle identité. Mais c'était lors d'une rencontre avec une de tes "connaissances" du web que tu avais vraiment songé à lui donner une identité réelle. Il bossait officiellement dans une petite boutique de cosmétiques, mais tu savais que sa boutique servait de couverture à divers trafics. Et lors d'une visite, il t'avait dit que tu avais les traits très fins pour un homme... au point qu'il ne te faudrait pas grand chose pour paraître femme. C'était lui qui t'avait soufflé l'idée de rendre ton alter ego réel. En revanche, pour la tenue, c'était entièrement ton idée. Ainsi que le fait que Misery soit muette. Non seulement cela t'évitait des efforts sur ta voix, mais cela collait davantage à ta nature solitaire...

Tu aurais pu choisir un autre endroit, un autre moment. Tu aurais aussi pu ne pas avertir White Rabbit. Mais voilà, tu lui devais la vérité. La vérité sur qui était Misery, la vérité sur le fait que tu ne te contentais pas simplement d'attaquer le réseau du JAG... enfin, une partie de la vérité. Pour le reste, tu lui dirais au fur et à mesure, bien que tu te doutais qu'il suspectait certaines choses.


Je vous apporte ça.

Tu attendis qu'il s'éloigne avant de reprendre ta "discussion" avec le type du JAG. Ce n'était pas la première fois que tu le saoulais pour avoir des informations, même si la dernière fois, il s'était écroulé ivre avant que tu aies pu obtenir la moindre info intéressante... Le tout, c'était d'amener habilement la discussion sur son travail, tout en s'assurant qu'il soit assez ivre pour parler sans se rendre compte de ce qu'il disait.
Rapidement, Morgan revint avec vos boissons, toujours avec un sourire aux lèvres... mais tu n'étais pas dupe. Tu devinais bien qu'il était quelque peu agacé, qu'il avait envie de mettre ce type à la porte. Qu'il ne s'en fasse pas, jamais personne ne t'avait touché dans cette tenue. Le dernier qui avait essayé, tu lui avais tordu le poignet. Certes, cette fois-là, tu avais profité d'une crise... mais cela ne changeait rien à ce fait.


Si vous avez besoin, n’hésitez pas à me faire signe.

Tu le remercias d'un bref hochement de tête, buvant une gorgée de ton verre avant de reprendre ta conversation. Réellement, comment des gens pouvaient apprécier ce genre de boisson ? C'était beaucoup trop sucré ! On dirait presque du sucre en bouteille !

"Je ne sais pas si c'est une bonne idée que de me commander une bière... J'en ai déjà bu deux en attendant, et..."

Oh non, il n'allait pas se défiler comme ça.

*Ne me dites pas que vous avez peur de boire un peu... Je pensais que les personnes du JAG n'avaient peur de rien ?*

Misery était douée pour énerver les gens, les pousser dans leurs retranchements, après tout. Ton argument fit mouche, puisque le gars du JAG parut vexé, avant de boire une grande gorgée de sa bière. Voilà qui était mieux.


"Ce n'est pas une bière qui me fera peur... ni ces pseudo terroristes..."

... Soit l'alcool lui tournait assez vite, soit il avait avalé plus que deux bières en t'attendant. Tu percevais les signes d'un début d'ébriété dans sa manière de parler. Sans qu'il ne s'en rende compte, tu commenças à amener la discussion sur son travail, le faisant parler encore et encore, de sorte à ce que la soif le gagne plus vite, de sorte à ce qu'il finisse sa bière et que tu puisses lui en recommander une...

descriptionRP TerminéRe: Révélations [pv Morgan]

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L'Art d'un bon café
Retour derrière le comptoir où il lu rapidement le message… envoyé par Eve qui devait se payer sa tête en arrière boutique. Comme si c’était le moment de faire ça.
Un mouvement attira son attention et l’un de ses frères vint se commander une autre paire de bière d’un air soucieux et il soupira tout en remplissant la pression.

– Ça va ?
Oui…
– Il est arrivé ?
Oui… - soupire – Pourquoi faut-il autant se mettre en danger inutilement ?
– Hum… sans vouloir te vexer… tu es mal placé pour le dire…
Hein ?

Le geste fut un peu trop brutale alors qu’il voulait se défendre de cette affirmation et créa une gerbe de bière qui inonda sa chemise et son visage, laissant voir une grimace clairement boudeuse… provocant le rire de sa ami, qui ayant pitié, récupérant les deux verres qu’il tenait pour retourner à sa table, partageant son hilarité.

Je vais me changer… Riley, tu garde un œil ouvert pour moi…

Une fois son accord donné, bien qu’il ne fut pas expressément nécessaire, il disparut à l’arrière, prenant aussitôt une serviette en plein visage.

Pas doué.
Merci de ta sollicitude petit frère…
Avoue quand même qu’il y a du niveau là… Répliqua-t-il blasé, lui tendant une chemise.

Essuyé, sentant légèrement la bière mais pas collant grace à la serviette humide, il enfila la chemise propre tendu avant de retourner rapidement derrière le comptoir où tout avait déjà été nettoyé.
Efficace.

Il leva les yeux, juste pour capter le signe de Yhsim et remplis un autre verre de bière, sentant les regards clairement moqueur des siens. Cette bande de traîtres…
Une fois le verre remplis, il le posa sur un plateau avant d’avancer sinueusement entre les tables, remplaçant habilement le verre vide par le plein et lançant un regard perçant à Yhsim avant de repartir silencieusement. Il avait intérêt à être prudent…

De retour derrière le comptoir, il soupira en posant le plateau.
Mais que lui prenait-il de faire une chose pareil ? Vraiment… n’y avait-il pas assez de Absolem et Alice qui n’en faisaient qu’à leur tête ? Bon certes il était là… mais il avait l’air habitué à ce genre de chose… donc ce n’était pas la première fois…

Quand il se retourna vers la salle, c’était pour poser un regard pensif sur la silhouette « féminine » de Yhsim discutant avec le sale type.
Pas bien de juger…
Mais il était bourré ET trop proche de Yhsim, donc, c’était forcément un sale type. Et en plus il buvait encore et… nouveau sms…

« « Tu le fixe trop, abruti » »


Avait-il déjà dit qu’il aimait son petit frère ?
Il passa une main dans ses mèches humide, rangeant une nouvelle fois son portable dans sa poche avant que son regard ne balaie la salle, captant celui des membres de sa famille qui le regardait mi-inquiet, mi-amusé.
Il allait leur faire faire le tour de garde du quartier pendant une semaine, de nuit, ça leur ferait les pieds tiens…


 
» Sherlock (www.)


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Clairement, si une certaine personne de ton entourage te voyait ainsi, il s'amuserait bien. Peut-être qu'il se permettrait de t'appeler "Miss" en public, voire même de te charrier... au risque de se voir écraser le pied. Réellement, pourquoi tu agissais ainsi ? Était-ce un moyen de pouvoir te défouler de tes crises sans avoir à te retrouver les mains bardées de coupures ? Était-ce une volonté de disparaître au profit de ton double ? Tu n'avais jamais abordé ce point avec ton psychiatre... et heureusement en un sens, sinon il t'aurait fichu à la porte, sous tu ne savais quel prétexte.

Tu entendis de brefs éclats de rire mais tu choisis de ne pas y prêter attention, te contentant de faire parler le pauvre type pas mal éméché. Constatant que sa bière était vide, tu fis un signe pour en ravoir une autre, espérant juste que ce soit Morgan qui l'ait remarqué et pas un autre. Et effectivement, ce fut bien Morgan qui vint remplacer son verre, te lançant un regard dont tu compris largement la signification. Faire attention... Ça se voyait qu'il ne te connaissait pas.

Tu hackais les caméras des rues où tu passais, afin de vérifier qu'on ne te suivait pas. Cela t'avait permis une fois de voir qu'un parent d'élève essayait de te suivre, et tu t'étais réfugié dans la boutique de ta vieille connaissance. Tu étais paranoïaque, et la voix dans ta tête te rendait souvent tendu, sur tes gardes pour une raison inexistante par moments.

De plus, tu ne laisserais pas ce type faire le moindre geste vers toi. Tu n'aurais aucun mal à déclencher une crise s'il essayait... mais tu connaissais cet idiot. Une fois ivre, il parlait trop, mais il n'était pas méchant. D'ailleurs, il parlait tant et si bien qu'il buvait sans que tu n'aies à le provoquer de nouveau. Encore un peu, et tu aurais des informations que même Alice ne pouvait avoir.

Bien que tu sentais le regard de Morgan rivé sur toi. Cela te mettait mal à l'aise, mais bizarrement, ce n'était pas le malaise qui prédominait. Non, c'était un sentiment de colère. Tu avais envie de lui dire en face que tu gérais le coup, que tu avais juste besoin qu'il soit là au cas où les choses tourneraient mal...

Ça, et l'envie de tout lui avouer.

descriptionRP TerminéRe: Révélations [pv Morgan]

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L'Art d'un bon café
Il le fixait peut-être trop mais qu’est-ce que Eve voulait qu’il y fasse ? Pour l’avoir servit, il avait bien vu la tenue qu’il portait et… Damnation, pourquoi portait-il se genre de tenue avec un corps comme le sien ?
Il avait confiance en Misery… et en ses capacités, autant que celle d’analyse. Il le connaissait assez pour penser qu’il ne ferait rien qui le mette réellement en danger et pour preuve il l’avait appelé. Mais on ne pouvait pas penser s’habiller ainsi face à un homme complètement bourré et espérer que tout finirait sans qu’il ne tente rien. Même s’il savait se défendre, l’idée même que l’on puisse faire ce genre de geste envers lui l’énervait.

Sa conscience lui fit remarquer qu’il devrait plutôt être agacé du fait que Misery lui avait caché le fait qu’il était Yhsim – ou inversement – et qu’il avait sûrement manigancer cette mission pour lui faire remarquer mais… il n’y arrivait pas.
Oui, Yhsim avait comprit qu’il était White Rabbit alors que lui n’avait eut qu’un léger doute amusé et alors ? Il savait à quel point leur avatar pouvait être important. Lui ce n’était pas pareil puisqu’étant mafieux, ce n’était pas la seule chose étrange et secrète qu’il faisait, dangereuse aussi. Mais pour les autres, cela prenait une toute autre dimension et il en était bien conscient. C’est pour cela qu’il ne cherchait pas l’identité réelle des autres même s’il voulait savoir, il attendait juste qu’ils viennent lui dire d’eux même.

Mais vraiment, être dans le Wonderland était déjà assez dangereux alors… pourquoi faire plus ?
Il s’en voulait, il n’avait pas recruté Misery pour qu’il se mette encore plus en danger.
Mais au fond, l’avait-il déjà fait avant d’être avec eux ? Et dans ce cas, qui surveillait ses arrières alors ?

Son regard s’assombrit au rythme de ses pensées et il frappa du poing sur le comptoir en voyant le type trop proche de Yhsim, tirant sur son manteau.
Voilà précisément le genre de chose qu’il ne voulait pas et même s’il avait confiance, il n’avait pas pu s’empêcher de traverser la pièce à grande enjambée, un plateau en main. Plateau qui atterrit sur le crâne de l’homme, écrasant sa tête contre la table alors qu’il saisissait Yhsim par le bras de sa main libre en l’attirant contre lui, passant aussitôt son bras autour de sa taille. Son autre main tenait bien fermement son plateau sur la tête du gars.

Vous m’excuserez mais ce genre de comportement n’est pas toléré dans l’enceinte de notre établissement. Votre « amie » n’est pas un jouer et ne mérite pas se traitement. Vous connaissez la sortie, passez une bonne soirée.

Son regard avait été meurtrier et sérieux alors qu’il fixait l’homme et son ton froid et sans appel, tranchant même. A ce moment en le voyant et l’écoutant, on aurait jamais pu se douter qu’il était une personne habituellement joyeuse et souriante. Il avait enfilé son « costume » de mafieux sans pitié et glaciale.
Lâchant le plateau, il récupéra le carnet de Yhsim, lui mettant dans les bras avant de saisir l’une de ses mains et de l’entraîner derrière lui à l’arrière boutique. Indiquant à Riley de prendre la suite quand ils passèrent devant lui, il monta l’escalier en bois avant d’entrer dans son bureau. Il entraîna rapidement Yhsim dedans avant de fermer la porte, la fermant à clef dans le même temps.

Ayant lâché le plus jeune, il s’appuyant contre la porte les bras croiser avant de fermer les yeux, fronçant les sourcils et cherchant clairement à se calmer.
Il inspira avant d’ouvrir les yeux, observant Yshim avec inquiétude.

C’était dangereux… Absolem et Alice font suffisamment n’importe quoi sur le terrain comme ça… Je suis heureux que tu m’est appelé et j’ai confiance en toi mais… pour l’amour du ciel, pourquoi ? Je suis mort d’inquiétude à chaque fois que je pense à l’un de vous sur le terrain. Et puis cette tenue ? Tu es vraiment magnifique dedans même si tu n’as pas besoin de ça pour l’être mais vraiment… pourquoi inciter à mal finir ? La plupart des hommes n’ont aucune morale et…

Il se décolla du mur, commençant à faire les cent pas.

Raaah ! Je ne peux qu’avoir confiance en toi mais… je ne peux pas m’empêcher d’être inquiet et de m’énerver pour cela… Je hais ce genre de chose… Vous mettre en danger ainsi… et si ça devait mal tourner un jour ? Vous y avez pensé ? On ne sait rien... On... Je ne serais même pas au courant s'il vous arrivez quelque chose...

Parce qu’il était comme eux et voyait à chaque fois ce que cela créait comme sentiment auprès des siens… parce qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’utiliser son corps comme bouclier, surtout maintenant qu’il était insensible aux méthodes de meurtres.
Mais justement, lui il risquait rien ! Si jamais il devait arriver quelque chose à une personne qu’il voulait protéger… il savait qu’il ne le supporterait pas. Et Misery… Yhsim, faisait parti de ces personnes.

Le mélange de Misery et Yhsim lui semblait aussi fort qu’il lui paraissait fragile…
Alors lui plus que Absolem ou Alice déjà rodés à cela, il ne voulait pas le savoir sur le terrain, si proche du danger.
» Sherlock (www.)


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Tu avais toujours assuré tes arrières, surtout lorsque tu te déguisais ainsi. Tu tentais toujours d'avoir un coup d'avance, ou tout du moins de prévoir pas mal de scénarios... Et ta mémoire t'aidait énormément pour cela. Tu remarquais des détails qui pouvaient sembler insignifiants pour certains, tu assemblais les pistes... Pas étonnant que tu sois parmi les meilleurs hackeurs qui soient. Tu mémorisais les codes plus vite que d'autres, n'ayant aucun souci pour les réciter sans même y penser parfois. Tu pouvais être utile... mais tu doutais trop de toi-même, tu étais trop paranoïaque.

"Dites... Pourquoi garder ce manteau ?"

... ça, ce n'était pas prévu. Tu tentas de trouver une réponse valable, mais il était bien trop ivre pour comprendre ce que tu pouvais signer. De plus, ton portable était assez visible, alors s'il retirait ton manteau, il comprendrait. Et tu n'avais clairement pas envie qu'il comprenne le piège. Il se leva et commença à tirer sur ton manteau tandis que tu tentais de lui enlever des mains. Ton regard s'était fait agacé, en même temps que tu sentais une nette envie de lui cogner la tête contre la table. Si la crise survenait maintenant, tu ne donnais pas cher de sa peau...
Sauf que ce fut Morgan qui s'en occupa. D'un geste vif, il t'attira à lui tandis qu'il avait abattu le plateau sur la tête du membre du JAG, le maintenant dans une posture inconfortable. Tu clignas des yeux, franchement surpris par cette rapidité d'action. Tu ne t'y étais pas attendu le moins du monde...

...

Et ta paranoïa non plus.


Vous m’excuserez mais ce genre de comportement n’est pas toléré dans l’enceinte de notre établissement. Votre « amie » n’est pas un jouet et ne mérite pas ce traitement. Vous connaissez la sortie, passez une bonne soirée.

Était-ce vraiment la même personne que tu avais côtoyé la veille ? Son ton était beaucoup plus froid, beaucoup plus...

Impitoyable ?

C'était le mot.
Tu récupéras maladroitement ton carnet avant que Morgan ne t'entraîne dans l'arrière boutique, ayant cependant la présence d'esprit de stopper l'enregistrement. Tu regardais brièvement autour de toi, afin de pouvoir mémoriser quelques petits détails au cas où. Tu te basais trop sur ta mémoire, mais c'était un de tes rares atouts...
Tu fus entraîné dans un bureau, et tu entendis le bruit de la clef. Il avait verrouillé, histoire de ne pas être dérangé...

Pour quoi faire ?

Tu n'apprécias pas en revanche de le voir adossé à la porte. En temps normal, c'était toi qui te collais au mur, histoire de deviner par où t'échapper.


C’était dangereux… Absolem et Alice font suffisamment n’importe quoi sur le terrain comme ça… Je suis heureux que tu m’aies appelé et j’ai confiance en toi mais… pour l’amour du ciel, pourquoi ? Je suis mort d’inquiétude à chaque fois que je pense à l’un de vous sur le terrain. Et puis cette tenue ? Tu es vraiment magnifique dedans même si tu n’as pas besoin de ça pour l’être mais vraiment… pourquoi inciter à mal finir ? La plupart des hommes n’ont aucune morale et…

Tu es magnifique "dans cette tenue". Evidemment. Pourquoi aurait-il dit le contraire ? Il est pareil aux autres.

Non, il avait précisé que tu n'en avais pas besoin. De plus, tu ne te laisserais pas faire. S'il avait tenté quoi que ce soit, tu aurais laissé la crise prendre le dessus... pour la seconde fois. Et il aurait pu voir à quel point tu savais te défendre. Tu tentas d'ouvrir la bouche pour te justifier, mais il t'interrompit en reprenant la parole, se mettant à faire les cent pas.


Raaah ! Je ne peux qu’avoir confiance en toi mais… je ne peux pas m’empêcher d’être inquiet et de m’énerver pour cela… Je hais ce genre de chose… Vous mettre en danger ainsi… et si ça devait mal tourner un jour ? Vous y avez pensé ? On ne sait rien... On... Je ne serais même pas au courant s'il vous arrivait quelque chose...

Tu sentais la colère bouillonner. Il fallait que tu fasses quelque chose, sinon les choses tourneraient mal... pour toi surtout. C'était le moment où jamais.
Tu envoyas mentalement ta paranoïa se faire foutre, et tu t'approchas d'un pas rapide de Morgan. Tu ne lui laissas pas le temps de réagir, saisissant son visage avant de l'embrasser. Cela aurait le mérite de le faire taire un moment. Tu reculas ensuite d'un pas, inspirant avant de te lancer.

"Je ne serais pas laissé faire, s'il avait tenté... Je sais ce que je fais. Après tout, ce n'est pas comme si je pourrais manquer à quelqu'un... même si..."

Tu tournas la tête, n'osant plus le regarder en face. Tant pis s'il te rejetait.

"Si j'ai prévu ce plan... c'était parce que... parce que je voulais que tu saches. Que tu saches que Misery, c'est moi... que tu saches que..."

Tu serras le poing, sentant un noeud dans ta gorge.

"Que... que je t'aime, voilà ! Au moins... même si c'est pas réciproque... c'est dit..."

Tu es un idiot fini.

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L'Art d'un bon café
Commande Error 404, le chargement du cerveau à échoué.
Jean-pierre, pouvez-vous envoyer une boufée d’oxygène par là ?
Désolé Jean-luc mais le sujet ne réponds toujours pas. Electrochocs ?
Electrochocs…
Bien. Ah non, toujours rien… Bon, nous venons de perde le sujet.


Voilà un peu l’état dans lequel se trouvait le cerveau au moment où les lèvres de Yhsim s’était posé sur les siennes. Pas parce qu’il n’avait pas aimé le contact ou que ça l’avait dégoûté… non, seulement il avait été tellement surprit que ça avait coupait court à tout l’énervement qu’il ressentait mais aussi à son monologue sur l’inquiétude par rapport à ce qu’il qualifiait d’acte inconscient de la part du plus jeune.
Surprit… et cela se voyait clairement dans son regard alors qu’il gardait le silence, la bouche légèrement entre-ouverte comme s’il avait voulu dire quelque chose mais que cela c’était perdu en court de route.

Je ne serais pas laissé faire, s'il avait tenté... Je sais ce que je fais. Après tout, ce n'est pas comme si je pourrais manquer à quelqu'un... même si...

En temps normal, il se serait énervé sur la fin de la phrase mais heureusement pour le brun, il était encore trop sur le choc pour imprimer ces mots correctement. Enfin, pour le moment… il y réagirait plus tard, quand son cerveau aurait reprit sa cadence normal et que son subconscient lui rappellerait de façon aimable ce qu’il avait loupé dans sa torpeur.

Si j'ai prévu ce plan... c'était parce que... parce que je voulais que tu saches. Que tu saches que Misery, c'est moi... que tu saches que..

Bien… reprise de l’activité en cours alors que ses joues rosissaient très lentement, traitant la première information – enfin – avec douceur à savoir : les lèvres qui avait était posées sur les siennes sans préavis.
Traitement en court également du fait que Misery était bel et bien Yhsim même s’il n’avait plus aucun doute à se sujet depuis qu’il l’avait vu dans le bar. Et…

Que... que je t'aime, voilà ! Au moins... même si c'est pas réciproque... c'est dit..

Ah… en même temps, si la partie adverse ne faisait aucun effort pour garder son cerveau en état de fonctionnement, on ne pouvait pas y faire grand-chose…
Bien que l’information sembla être capté puisqu’il rougit, de manière plus prononcé cette fois alors qu’il levait une main pour la portée à ses lèvres. Le combo des deux semblait être mortel.
Pour peu, il aurait presque oublié son nom et ce qu’il faisait dans ce bureau.

Les coups à la porte le font sursauter, surtout qu’il sont assez violent et il jette un regard assez inquiet au panneau de bois.

Morgan, ça va ? Vous allez bien ? Qu’est-ce qui t’a prit d’agir comme ça idiot ?!

La voix de Eve, inquiet et passablement furieux derrière la porte fini de le réveiller et il passe une main dans ses cheveux dans ce geste si habituel.

Désolé, j’ai… tout va bien, je vous laisses vous occuper de la suite.
C’est ça… réfléchit avant d’agir la prochaine fois putain.

Il entends les bruits de pas de Eve s’éloigner et soupire, sachant qu’il n’échappera pas au coup de poêle – ou autre chose qui tomberait sous la main de son frère à ce moment là – quand il rentrerait.

Désolé je…

Il se retourne finalement vers Yhsim, l’observant avant de combler la distance qui les sépare à grande enjambée. Il passe aussitôt sa main dans les mèches brune du plus jeune pour l’attirer tout contre lui, son bras libre enroulé autour de sa taille alors qu’il plonge son visage dans son cou.
Est-ce qu’il l’aimait aussi ? Il ne s’était pas posé la question, ni même y avait réfléchit. Parce que ce n’était pas le genre de la maison de le faire. Il ne faisait que ce qu’il voulait, comme il le voulait et quand il le voulait. Et ce peu lui importait la situation délicate.

Il s’éloigna à peine de lui sans pour autant le lâcher, simplement pour l’embrasser à son tour mais de manière bien moins innocente que le plus jeune avait bien pu faire, le faisant reculer jusqu’au bureau pour l’y coincer contre, bien que cela fut fait inconsciemment.
Reprenant son souffle dans un soupire, il posa son front contre le sien en fermant quelques instants les yeux. Puis il se recula de nouveau, sa main se posant contre sa joue alors qu’il plongeait son regard dans le sien, l’air cruellement sérieux et encore un peu inquiet.

La prochaine fois que tu veux me dire une chose importante… ne donne pas rendez-vous à un autre homme…

Le ton est légèrement amusé de même que le petit sourire au coin de ses lèvres mais ce n’est pas vraiment le plus important, le plus important est qu’il a Yhsim tout contre lui et qu’il ne compte pas le laisser partir après que l’autre gars l’ai approché d’un peu trop près à son goût et surtout, contre l’avis du brun.

Je ne sais pas si c’est une bonne idée pour toi de m’aimer… c’est dangereux… et je ne te lâcherais plus après.

Il n’était pas contre – bien au contraire puisqu’il était clairement attiré par lui, de toute les façon possible – mais il ne pouvait pas le laisser s’engager sans savoir… sans connaître à quel point il était dangereux de le fréquenter au quotidien…
Un quotidien tout aussi meurtrier que le Wonderland… puisqu’il jouait sur tout les terrains. Et même s’il était spécialisé en défenses et avaient de bonne alliance, il ne pouvait en aucun cas baiser sa garde, jamais. Yhsim ne supporterait peut-être pas se danger constant… il ne pouvait pas le metrte devant le fait accompli. Surtout que quand on entrait dans se monde, on en sortait difficillement, voir pas du tout…
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Tu lui avais avoué, c'était fait. Tu avais rassemblé ton courage pour lui dire la vérité, même si tu avais été incapable de le regarder en face au moment de cet aveu. Tu avais réussi à vaincre ta peur... alors pourquoi ?
Pourquoi est-ce qu'il ne disait rien ?
Pourquoi est-ce qu'il ne te répondait pas ?

Tu es un idiot parfait... Tu n'as pas encore compris ?

Il allait répondre, pas vrai ?

Ça oui, il répondra... mais ce ne sera pas positif. Tu n'as pas compris ? Il ne t'aimera pas comme tu l'aimes. Tout au plus, tu ne seras qu'un ami pour lui. Un ami, rien de plus. Parce que personne ne t'aimera jamais, parce que le monde entier a décidé de faire de ta vie un jeu cruel...

Tu ne voulais pas y croire, tu refusais d'y croire ! Il n'aurait pas agi ainsi s'il...


Morgan, ça va ? Vous allez bien ? Qu’est-ce qui t’a prit d’agir comme ça idiot ?!

Les coups sur la porte associés à la voix du frangin eurent le mérite de faire taire durant un instant l'horrible voix qui s'amusait à te torturer mentalement.

Désolé, j’ai… tout va bien, je vous laisse vous occuper de la suite.
C’est ça… réfléchis avant d’agir la prochaine fois putain.

Tu entends les pas s'éloigner, mais tu restes ainsi. Incapable de bouger, incapable de réagir, attendant juste une réponse qui ne vient pas. Pourquoi il ne te répond pas, pourquoi il refuse de te dire si tes sentiments sont partagés ?
Et puis soudain, il se rapproche, passant une main dans tes cheveux, l'autre autour de ta taille, plongeant son visage dans ton cou. Est-ce que cela voulait dire... qu'il t'appréciait aussi ? Ses lèvres finissent par se poser sur les tiennes, en un baiser moins chaste que le tien. Tu frissonnes, confus, heureux, mais aussi inquiet. Tu le serres contre toi comme tu peux, assez maladroitement car hélas tu n'as jamais vraiment tenu quelqu'un dans tes bras à part ton frère de cœur... et ça ne compte pas. Tu recules mais c'est avec une certaine docilité, trop occupé à savourer l'instant présent pour songer à quoi que ce soit.

Et puis finalement, il rompt le baiser, et même si tu peux récupérer ton souffle, tu aurais presque voulu que cela dure encore...


La prochaine fois que tu veux me dire une chose importante… ne donne pas rendez-vous à un autre homme…

Tu aurais été incapable de lui dire en face sans ce petit manège. Et puis, tu lui devais bien la vérité, pas vrai ? Tu voulais qu'il sache que tu étais Misery. Après tout, si Alice avait découvert ton identité, si tu connaissais Cheshire, si tu avais fait la connaissance d'Absolem... tu devais bien montrer patte blanche à White Rabbit. Il ne connaissait que si peu de choses de toi... et puisque tu l'aimais, tu devais tout lui dire, tout lui avouer. D'ailleurs... est-ce que ton ami le connaît ? Est-ce qu'il connaît ton ami ?

Je ne sais pas si c’est une bonne idée pour toi de m’aimer… c’est dangereux… et je ne te lâcherais plus après.

Dangereux ? Parce que ton petit numéro avec le mec du JAG n'était pas dangereux ? S'il avait découvert ton portable, s'il avait réalisé que sous cette tenue ce n'était pas une fille mais un homme...

"Le danger ne me fait pas reculer, tu as pu le voir... Et je n'aurais rien contre le fait que tu ne me lâches pas..."

Il se cherche des excuses...

Tu retins un soupir. Tu n'aimais pas vraiment te confesser, mais tu devais bien faire cela... il ne serait après tout que la troisième personne - sans compter ton incompétent de psychiatre - à savoir à quel point tu étais détruit, à l'intérieur.

"Pour être sincère... Le danger est peut-être une des rares choses qui m'aide à tenir bon. J'ai été rejeté constamment dans ma vie... abandonné par ma mère quand je n'avais que deux ans, oublié par mon père qui a sombré dans la déprime après qu'elle soit partie... Victime des moqueries des autres élèves... harcelé, humilié, moqué... Je peux compter sur les doigts d'une main les personnes qui tiennent à moi..."

Pour être sincère, tu n'en comptais que deux : Ezechiel, et Vladimir. Ton frère de cœur, et l'homme qui veillait sur toi comme on veille sur un fils.

"Alors... peu importe le danger qui peut m'attendre... j'ai toujours l'œil ouvert."

Tu esquisses un sourire attristé, une boule dans la gorge. Tu as envie de pleurer, sans savoir si c'est de joie qu'il t'aime aussi... de désespoir qu'il te rejette malgré tout... ou de peur, car tu sais ce que tu vas faire s'il te repousse. Tu retires une de tes mains de son dos, la regardant fixement. Tu vois ta dernière coupure qui est presque refermée dans ta paume de main, tu vois les bandages qui entourent ton poignet. Et tu sais que ton autre poignet a les mêmes bandages.

"Je ne supporterai pas d'être une fois de plus... r... re..."

La fin de ta phrase se meurt dans ta gorge, alors que tu combats vainement les larmes qui troublent ton regard.

S'il te plaît, comprends à quel point je souffre d'être seul.

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L'Art d'un bon café
Ses lèvres se pincèrent légèrement, trahissant son inquiètude face à la phrase de Yhsim et la première lui revint en mémoire, presque comme un coup de poignard « ce n'est pas comme si je pourrais manquer à quelqu'un... ».
Et il ne voulait pas qu’il s’inquiète avec ça ? Déjà qu’il le faisait quand « tout allait bien », alors là, il était clairement impossible qu’il ne le fasse pas.

Pour être sincère... Le danger est peut-être une des rares choses qui m'aide à tenir bon. J'ai été rejeté constamment dans ma vie... abandonné par ma mère quand je n'avais que deux ans, oublié par mon père qui a sombré dans la déprime après qu'elle soit partie... Victime des moqueries des autres élèves... harcelé, humilié, moqué... Je peux compter sur les doigts d'une main les personnes qui tiennent à moi..

Il le serra un peu plus contre lui.
Ça, il l’avait deviné qu’il n’allait pas bien dès que son regard s’était posé sur lui pour la première fois, entre les rayons de la librairie. C’était pour cela qu’il l’avait cherché même s’il ne le connaissait pas, pour cela qu’il avait agaçait Eve jusqu’à ce que celui-ci l’appel en le voyant dans le café. Parce qu’il avait un « don » ou un instinct particulier qui faisait qu’il sentait quand une personne avait besoin de réconfort, quand elle n’allait pas bien et il ne pouvait alors pas s’empêcher de vouloir lui parler et de tenter de lui faire retrouver le sourire. Mais il ne pouvait tout de même pas deviner leur histoire où ce qu’elles avaient traversés.
Il caressa doucement ses cheveux, signe évident qu’il était bien là.

Alors... peu importe le danger qui peut m'attendre... j'ai toujours l'œil ouvert. Je ne supporterai pas d'être une fois de plus... r... re..

La phrase s’arrête et il sent les sanglots qui se cachent derrière et il s’éloigne à peine pour poser de nouveau ses lèvres contre les siennes, chastement cette fois. Il ne le lâcherait pas alors, il ne tenterais pas de le convaincre que son monde était dangereux qet qu’il ferait mieux de se trouver quelqu’un de plus poser, de plus raisonnable. Parce qu’il le sentait fragile et tremblant dans ses bras.
S’il pouvait, il le serrerait encore plus fort mais il ne le pouvait pas par crainte de lui faire mal alors à la place, il le regarda dans les yeux, intensément alors qu’une de ses mains se levait pour se poser sur sa joue, la caressant doucement.

Il les voyait bien, ses yeux larmoyants et dire que cela ne lui fendait pas le coeur serait un mensonge. Alors quand il reprit la parole, se fut à voix basse, un peu plus fort qu’un murmure et sa voix sonna implacable, pas comme une promesse mais bien comme un serment alors qu’il ne le lâchait pas des yeux.

Je ne te laisserais pas, jamais. Tu m’as été précieux dès le moment où j’ai pu enfin te parler. Je ne te laisserais pas, répéta-t-il.

Il embrassa son front avant de le serrer une nouvelle fois tout contre lui, tout contre son coeur, caressant ses cheveux autant pour lui apporter son soutiens que son réconfort.
Si quelqu’un lui demandait s’il l’aimait, il répondrait que c’était évident.

Il garda le silence quelques instant, le gardant tout contre lui avant de reprendre la parole sans pour autant le lâcher ou interrompre son geste.

Si je te disais cela… malgré ce que j’ai vu ce soir, malgré le fait que tu fasse partie du Wonderland et que notre groupe et l’une des définitions du danger… c’est parce que ce dans quoi je suis et bien plus dangereux que cela. Même si ça te permet de tenir, et j’espère bien changer cela, il se peu qu’un jour, tu décide que cela soit trop important. Et je comprendrais… mais parce que j’ai confiance en toi, je ne peux pas te garder dans l’ignorance et espérer seulement te protéger dans l’espoir que cela ne t’atteigne jamais. Tu comprends ?

Parce qu’il ne pouvait pas enfermer Yhsim dans une tour en espérant qu’il se content de cela… et parce qu’il se savait pleinement capable de faire une chose pareille quand ses élans protecteurs devenait trop ingérable.
Il ferma les yeux, profitant de leur étreinte comme s’il craignait que Yhsim ne change tout d’un coup d’avis. Parce que même ses employés ne connaissait pas son vrai nom de famille, tout comme pour Eve. Parce qu’il ne donnait pas son patronyme, signalant qu’être appelé Morgan lui allait parfaitement bien.

Tu a sûrement entendu parler de la famille Ribeira qui contrôle Londres ?

Parce qu’il était un hacker et que dans le milieu de « l’ombre » sa famille était célèbre depuis son implantation. Ils protégeaient la ville, elle leur appartenait.
Il lâcha Yhsim pour le regarder dans les yeux, un bras pourtant toujours autour de la taille fine. Mais il ne le retenait pas, s’il avait envie de reculer, se détacher, fuir… même si cela lui ferait mal, il le laisserait faire. Ne pas le retenir pour ne pas le mettre d’avantage en danger… mais aussi pour ne pas avoir le loisir de s’attacher d’avantage… même s’il était déjà trop tard pour cela. Car il était Yhsim… et il était Misery… et les deux facettes de lui le faisait l’aimer encore plus. Il ne préférait pas l’une à l’autre non, il aimait simplement ce que Yhsim était dans son ensemble.

Mon nom complet est Morgan Ribeira, je suis le boss de la famille Ribeira.

Il avait dit cela avec calme et sérieux, le regardant dans les yeux.
Yhsim s’était confessé et il avait répondu a ses sentiments même s’il n’avait pas encore mit les mots. Maintenant, c’était au plus jeune de prendre la décision final et là, il lui dirait alors les mots s’il décidait de rester malgré tout.
Parce que même s’il se sentait seul, perdu, il avait toujours le Wonderland et il resterait toujours avec lui en tant que White Rabbit. Il ne l’abandonnerait pas, jamais.
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La vie s'était toujours montrée si cruelle avec toi. Chaque fois que tu voulais t'attacher à quelqu'un, soit cette personne t'abandonnait, soit elle te manipulait pour ensuite te faire souffrir de plus belle. Mais les pires abandons avaient été ceux de tes parents. Tu avais dû rapidement apprendre à te débrouiller tout seul, que ce soit pour avoir de nouveaux habits, pour te faire à manger, et également pour avoir un peu d'argent de côté.
Tu avais 14 ans environ lorsque tu t'étais découvert, par pur hasard, un véritable don avec l'informatique. Tu savais déjà que ta mémoire était ton seul véritable atout, alors quand tu avais vu que tu étais très doué dès qu'il s'agissait de codages, tu avais voulu voir jusqu'où tu pouvais aller. Et c'était à cette époque où tu avais commencé à pirater divers sites, réclamant de temps à autres des petites récompenses pour aider les gens à récupérer leur bien. Ça ne payait pas de mine à première vue, mais plus tu t'attaquais à des sites importants, plus la récompense réclamée pour les aider était élevée. Officiellement, tu les libérais d'un hackeur, en réalité, tu étais leur problème ET leur solution.

Les larmes, ces habituelles traîtresses, étaient une fois de plus venu te couper dans tes paroles. Tu ne voulais pas pleurer, pas face à Morgan... oui mais voilà, tu étais complètement en ruines à l'intérieur de toi. Il te faudrait beaucoup de temps et de patience, ne serait-ce que pour récupérer un peu de confiance en toi. Lorsque tu sentis de nouveau les lèvres de Morgan se poser sur les tiennes, tu le serras contre toi, tremblant de tous tes membres. Tu aurais aimé pouvoir lui dire que tes coupures n'étaient pas accidentelles, que tu avais déjà tenté plusieurs fois de te foutre en l'air... mais l'aurait-il supporté ?


Je ne te laisserais pas, jamais. Tu m’as été précieux dès le moment où j’ai pu enfin te parler. Je ne te laisserais pas.

Tu fermas les yeux lorsqu'il te serra contre lui, tremblant mais cette fois plus soulagé. Il t'aimait, tu en étais persuadé... non, tu le sentais. S'il ne t'aimait pas, il n'aurait jamais dit cela. Même les plus cruels de tes bourreaux ne t'auraient pas ainsi mis en confiance. Une larme coula le long de ta joue, mais c'était davantage une larme de joie qu'une larme de tristesse. Tu étais soulagé, tu savais qu'il ne te ferait pas mal... pas volontairement.

Si je te disais cela… malgré ce que j’ai vu ce soir, malgré le fait que tu fasse partie du Wonderland et que notre groupe est l’une des définitions du danger… c’est parce que ce dans quoi je suis est bien plus dangereux que cela. Même si ça te permet de tenir, et j’espère bien changer cela, il se peut qu’un jour, tu décides que cela soit trop important. Et je comprendrais… mais parce que j’ai confiance en toi, je ne peux pas te garder dans l’ignorance et espérer seulement te protéger dans l’espoir que cela ne t’atteigne jamais. Tu comprends ?

Tu rouvris les yeux pour le regarder, hochant la tête en silence. Qu'est-ce qui pouvait être bien plus dangereux que de s'en prendre aux gouvernements du monde entier ? plus périlleux que d'être un hackeur ?

Tu as sûrement entendu parler de la famille Ribeira qui contrôle Londres ?

Ribeira ? Oui, tu connaissais ce nom. Aussi bien parce que ce nom était tout aussi célèbre que le tien - d'ailleurs, tu avais toujours pris soin de te renseigner avant de pirater quelque chose, tu n'avais pas envie de te mettre les protecteurs de Londres à dos, et tu avais toujours su épargner leurs possessions - que parce que Vladimir bossait pour eux parfois. Tu l'avais entendu plusieurs fois prononcer ce nom à son interlocuteur, toujours teinté de respect. Et tu savais qu'il était un intermédiaire, celui qui se chargeait de faire passer les actes de la mafia en douceur.
Mais il ne fallait pas se fier aux apparences.


Mon nom complet est Morgan Ribeira, je suis le boss de la famille Ribeira.

...
...
...

Tu ferais mieux de--

Quoi ? Est-ce que tu avais bien entendu ce qu'il venait de dire ?
Alors, cette personne avec qui Vlad' avait souvent à faire, le boss de la famille Ribeira... n'était nul autre que White Rabbit, et l'homme que tu aimais ? Tu le fixas avec des yeux ronds, ne t'étant clairement pas attendu à cet aveu. Lui, chef mafieux ? Même si cela expliquait la violence soudaine dont il avait fait preuve face à ce type, tout à l'heure.

"En toute sincérité... Tu n'as pas tout à fait la tête de l'emploi... Tu fais bien trop gentil pour, enfin..."

Tu choisis de te taire un moment, le temps de tout remettre en place dans ta pauvre tête confuse. White Rabbit était Morgan. Morgan était le chef de la famille Ribeira, les protecteurs de Londres. Tes protecteurs, en soi. Vladimir bossait pour l'homme que tu aimais. Ça faisait beaucoup à avaler... Tu fermas les yeux, soufflant silencieusement. Tu devais prendre une décision...

Mais est-ce que tu ne l'avais pas déjà prise bien avant de savoir tout cela ?
Qu'il soit le chef de la mafia, cela ne te dérangeait pas. Tu l'aimais pour qui il était. Tu l'aimais tel qu'il était. Qu'il soit dangereux, qu'il puisse te tuer presque sur commande, tu t'en moquais. Tu vivais avec le danger comme seul moyen de survie. S'il t'arrivait quelque chose, tu savais que tu pouvais compter sur Vlad et sur Morgan désormais...
Tu regardas Morgan droit dans les yeux. Ton choix était clair, et tu ne changerais jamais d'avis. Plutôt mourir que de vivre seul.

"Mais... ça ne change rien. Je t'aime, Morgan. Et peu importe le danger qui m'attend."

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L'Art d'un bon café
Yhsim était parfait pour lui… il était peut-être triste, dans un sens, de ce dire cela. Parce que Yhsim semblait si fragile entre ses bras, tellement qu’il avait l’impression qu’il pourrait le briser s’il le serrait trop fort contre lui. Et pourtant, cela lui convenait parfaitement car il avait besoin d’une personne qu’il pourrait protéger de toute son âme et de toute ses forces. C’est pour cela qu’il pensait que Yhsim était fait pour lui…
C’était pour cela qu’il trouvait cela triste… Parce que la solitude et la tristesse de Yhsim, cette fragilité qui éveillait ses désirs de protection les plus profonds, lui fendait aussi le cœur tant ils étaient fort chez le plus jeune.

Il avait envie d’essuyer les larmes qu’il sentait perler sur les joues du brun mais ne s’y autorisait pas, le gardant seulement dans ses bras, près de son cœur. Il ne pouvait pas encore le faire, même s’il s’était autorisé à l’embrasser, parce qu’il ne voulait pas se donner de faux espoirs avant que Yhsim ne sache pour lui. Ne sache pour sa famille, pour les ombres ténébreuses qui composaient sa vie.
Et alors qu’il lui expliquait en quelques mots, assez simple pour faire tout comprendre sans rien dire de trop, il se disait qu’il ne pourrait pas lui en vouloir s’il revenait sur sa déclaration, s’il changeait d’avis et s’éloigner de ses bras. Pas parce que cela ne le blessera pas, bien sûr que ça le ferait, mais il ne le montrerait pas. Parce qu’il ne voulait pas le mettre d’avantage en danger – le Wonderland et son jeu sur le terrain suffisait amplement – mais aussi parce que le lien n’était pas coupé, ils faisaient tout les deux parties du même groupes, la même famille, le Wonderland. Sauf si Misery décidait de le quitter suite à cela… son cœur ne s’en remettrait pas sûrement… mais il ne montrerait jamais rien. Parce qu’il avait deux familles à s’occuper, parce qu’il mettait un point d’honneur à être leur bouclier alors, il ne pouvait pas tomber. Il ne pouvait pas montrer ses failles, devant personne.

En toute sincérité... Tu n'as pas tout à fait la tête de l'emploi... Tu fais bien trop gentil pour, enfin...

Un léger rire le parcourra à ses paroles même s’il se retint de refermer plus fermement son emprise autour du plus jeune. Il ne semblait pas en revenir de l’information… remettait-il en doute ses paroles ? Il n’en avait pourtant pas l’air puisqu’il voyait son air surprit en coin bien qu’il ne puisse pas voir correctement son visage.
Ce n’était pas la première fois qu’on lui disait qu’il ne l’avait pas, « la tête à l’emploi ». Jusqu’à ce qu’il y ait un début de catastrophe, une alliance à faire, un interrogatoire à mener… surtout en ce qui concernait les interrogatoire en réalité. Ou peut-être pas, il suffisait aussi que l’on tente – même pas question de réussite – de s’en prendre à un seul membre de sa famille. Et il était bien question de toute sa famille au sens large du terme, pas seulement ceux lui étant liés par le sang.

Mais... ça ne change rien. Je t'aime, Morgan. Et peu importe le danger qui m'attend.

Dans un réflexe, il le serra plus fort contre lui, sa main se crispant légèrement sur sa taille alors que l’autre se glissait dans ses mèches noirs, lui caressant légèrement les cheveux. Il avait enfoui une partie de son visage dans son cou également, cachant les douces rougeurs qui avait envahit ses joues. Pas qu’il en ai honte, non, il avait juste besoin de l’avoir tout contre lui à ce moment même.

Je ne te laisserais pas t’enfuir tu sais… murmura-t-il près de son oreille.

Si Yhsim n’avait pas comprit qu’il était du genre possessif, il s’en rendrait sûrement rapidement compte après cela. Trop possessif et encore plus protecteur… même si seul Eve osait vaguement râler à ce sujet.

Tu ne pourra pas changer d’avis après…

Il voulait être certain qu’il comprenne bien dans quoi il s’engageait et comment il était. Qu’il n’était pas tout le temps la personne qui souriait ou riait avec légèreté, comme si les choses n’avaient pas spécialement d’importance dans le fond.
Non, il s’attachait à tout et prenait tout au sérieux, il avait simplement une façon bien détachée de le montrer.

Il le libéra enfin, posa une main sur sa joue pour observer pleinement son visage, profitant pour essuyer ses joues du revers de la main alors que son autre main restait sur sa taille. Alors, il plongea son regard dans le siens.

Je ne les laisserais pas t’atteindre…

Il rapprocha doucement son visage du sien, ses lèvres effleurant les siennes dans un doux contact aérien.

Je t’aime aussi Yhsim.

Puis il posa une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes, chastement mais sans pour autant les retirer tout de suite, savourant ce contact.
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Visiblement, à la manière dont Morgan se mit à rire, tu ne devais pas être le premier à lui dire qu'il n'avait pas la tête de l'emploi. Après tout, tu ne faisais que dire ce que tu pensais ! Pour une fois où tu étais sincère, d'ailleurs... En temps normal, tu gardais trop tes pensées pour toi. Au point que ça te rongeait, au point que ça nourrissait cette foutue paranoïa qui en profitait pour te torturer. C'était la pire des choses, quand tu passais des nuits entières privé de sommeil, tout ça parce que cette voix dans ta tête avait décidé de s'amuser à tes dépens...

Tu avais fait ton choix. Peu importe le danger qui t'attendait, peu importe si tu te retrouvais mêlé à des choses qui normalement n'auraient pas dû te concerner... tu voulais être avec Morgan.
Et puis après tout, ce n'était pas comme si tu avais les mains complètement propres. Oh, pas que tu avais réellement tué quelqu'un, mais... si on se contentait juste de ta dernière crise incontrôlée, qui t'avait valu de jeter dans les escaliers ton ancien directeur... Plus le fait que tu étais au sein du Wonderland, et sans oublier que celui qui te considérait parfois comme son fils, Vladimir Donovan de son nom complet, trempait dans pas mal d'affaires douteuses et bossait aussi pour les Ribeira.

Mais n'as-tu pas peur que les rôles s'inversent ? Que ce soit toi qui lui fasse du mal ?

Tu doutais franchement qu'il te laisse faire... et tu avais appris à juguler les crises.

Tu frémis en le sentant te serrer davantage contre lui, croisant tes bras dans son dos alors qu'il enfouissait son visage dans ton cou. En cet instant, tu te sentais bien... protégé.


Je ne te laisserais pas t’enfuir tu sais…

Tu frissonnas en l'entendant te parler ainsi. T'enfuir ? Tu ne fuirais pas.

Qui ne dit pas que ce sera lui qui te fuira ?


Tu ne pourras pas changer d’avis après…

Ta décision était prise, et tu n'en changerais pas. Peu importe ce qui t'attendait...
Tu frémis doucement lorsqu'il essuya tes joues du revers de la main. Tu ne te souvenais pas d'avoir réellement pleuré, pourtant... mais les larmes avaient dû s'échapper malgré toi. Ce genre de choses n'arriverait plus autant avec lui. Tu soutins son regard, même si tu sentais tes joues rosir légèrement.


Je ne les laisserais pas t’atteindre… Je t’aime aussi Yhsim.

Un vif frisson te parcourut lorsqu'il posa ses lèvres sur les tiennes, juste après t'avoir avoué que lui aussi t'aimait. Tu le serras davantage contre lui, un peu maladroitement pour être sincère, profitant au maximum de ce contact. Tu avais beau savoir qu'il ne manquerait certainement pas une occasion de t'embrasser, tu voulais profiter de chaque instant.

Avant qu'il ne te lâche ?

Tu soufflas un bref "Je t'aime" contre ses lèvres, sans pour autant bouger. Tu te sentais bien, et rien ne pourrait gâcher ce moment... enfin, presque rien.

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L'Art d'un bon café
Il rougit légèrement quand Yhsim murmura contre ses lèvres, ne pouvant alors pas s’empêcher de l’embrasser une nouvelle fois, moins chastement cette fois, mordillant sa lèvres inférieur afin de d’approfondir leur échange. Ses bras avait une nouvelle fois entouré sa taille pour le garder tout contre lui.
Il aurait pu rester longtemps comme ça, mais quand on frappa une nouvelle fois à la porte, il se dit qu’on ne l’avait pas laissé assez longtemps. Sans tenter d’ouvrir la porte, une voix connu – mais pas celle de son frère – s’éleva alors qu’il ne bougeait même pas, gardant Yhsim tout contre lui même s’il avait cessé de l’embrasser, posant son front contre le sien en fermant les yeux.

Boss, Eve vous demande de rentrer avec votre ami. On ne sait pas si la personne que vous avait recadré va appeler d’autre personne et vous serez plus en sécurité là-bas. Il me fait également vous dire qu’il ne rentrera pas ce soir.

Il rougit un peu, pestant contre son frère en pensée en se détachant de Yhsim, prenant une main dans la sienne pour ne pas le lâcher complètement.

Dis-lui de ne pas trop en faire, soupira-t-il. On y va.

Il se retourna vers le plus jeune, effleurant sa joue de sa main libre sans lâcher sa main de l’autre.

Tu n’es pas obligé de venir chez moi si tu ne veux pas, mais c’est une invitation honnête. Il lui ébouriffa les cheveux. Ou je te dépose quelque part au passage ?

Il ne voulait pas le quitter maintenant mais il ne pouvait pas l’obliger à rester avec lui, et comme ils ne pourraient pas rester ici pour être certain de ne pas être suivit jusqu’à chez eux…
Il tira toutefois Yhsim à sa suite, ouvrant la porte sans lâcher sa main avant de s’enfoncer dans un dédale de couloir dont personne ne se saurait douté au vu du lieux. Un escalier et une porte plus loin et il se retrouvèrent dans le parking de derrière où se trouvait la moto mais également plusieurs voiture.

On prends la moto ?

La nuit était fraîche mais il ne pleuvait pas alors cela ne posait pas de problème et puis, l’avantage de la moto était qu’il pourrait sentir le brun tout contre lui pendant le trajet, même si celui-ci serait court puisqu’ils habitaient tout les deux dans un quartier non loin. Oui, même s’il n’avait pas vérifier toute les maisons, il l’avait déjà vu dans le quartier alors qu’il cherchait à lui parler, le perdant de vue avant d’avoir le temps de le rencontrer réellement. Il fallait dire qu’il courrait tellement partout constamment…
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Tu ne voulais déjà plus le lâcher. Peu t'importait qu'il soit dangereux, peu t'importait que tu te mettes en danger à ses côtés... tu étais déjà pas mal en danger au quotidien, de par ton amitié avec Vlad. Aussi bien parce qu'il faisait comprendre "en toute amitié" à ceux qui pouvaient te blesser que c'était une très mauvaise idée, que parce que tu aurais pu servir de monnaie d'échange s'il se mettait quelqu'un à dos.
Tu frissonnas légèrement lorsqu'il te mordilla la lèvre, encore moins tenté à l'idée de le lâcher à présent. Tu tentais de rester le plus possible contre lui... jusqu'à ce que quelqu'un d'autre vienne frapper à la porte. A contrecoeur, Morgan rompit le baiser, mais heureusement il ne te lâcha pas. Tu aurais pu être vexé pour si peu.

Tu es ridicule...


Boss, Eve vous demande de rentrer avec votre ami. On ne sait pas si la personne que vous avez recadré va appeler d’autres personnes et vous serez plus en sécurité là-bas. Il me fait également vous dire qu’il ne rentrera pas ce soir.

Qu'il essaie, tiens. Tu avais encore son numéro en mémoire, tu n'aurais aucun mal à récupérer des renseignements - type adresse, famille, etc. - et à les confier à Vlad en glissant que ce sale type du JAG avait voulu se permettre un geste déplacé. Ton ami serait ravi d'avoir à s'occuper d'un mec de ce genre... oh, bien sûr, il ne le tuerait pas, mais il avait ses moyens de faire comprendre ce qu'il fallait faire et ne pas faire.
Sentant Morgan te caresser la joue, tu frémis et sortis de tes pensées. Inutile de lui dire cela, pas vrai ? Il ne fallait pas qu'il se méprenne à ton sujet... c'était juste que tu ne contrôlais pas tes crises.


Tu n’es pas obligé de venir chez moi si tu ne veux pas, mais c’est une invitation honnête. Ou je te dépose quelque part au passage ?

"Non, je veux venir chez toi..."

Tu étais sincère. Tu voulais voir où il vivait, histoire d'en savoir davantage. Qui sait, peut-être qu'il n'habitait pas si loin que ça, en fait ? Ce serait amusant si vos maisons étaient proches l'une de l'autre... Tu te laissas entraîner à sa suite, tâchant de mémoriser le chemin que vous empruntiez, juste au cas où. Vous vous retrouviez de nouveau sur le parking de derrière, là où vous attendait la moto, ainsi que plusieurs voitures.


On prend la moto ?

Tu hochas la tête, aussi bien parce que ce serait plus pratique pour aller vite que parce que tu avais apprécié ce premier trajet, hier... cela te paraissait étrangement loin, maintenant que tu y repensais.

"Ce sera plus pratique, je pense..."

Et surtout, tu aurais de nouveau le loisir de pouvoir te coller à lui.

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L'Art d'un bon café
Il était heureux que Yhsim choisisse de venir chez lui. Tellement qu’il souriait, se retenant de l’embrasser de nouveau sur le champs.
Mais il ne mentait pas, l’invitation était honnête même si… et bien, il aurait déjà voulu le séquestrer chez lui. Et oui, cela n’avait aucun rapport avec sa tenue qui lui était complètement sortie de l’esprit au point qu’il propose de prendre la moto parce qu’il aimait l’avoir contre lui.

Ce sera plus pratique, je pense...

Il hocha la tête, se disant que ce n’était pas grave s’il n’avait pas prit les casques encore dans son bureau parce qu’il n’habitait pas très loin. Par contre, cela lui rappela la tenue de son compagnon et il passa une main dans ses cheveux, un brin gêné.
Bon, en soi c’était assez long pour ne pas être dérangeant… par contre, il n’était pas certain que cela soit une bonne idée de lui prêter des vêtements à lui quand ils serait arrivé à destination… il risquait de très mal le prendre… même si ce n’était pas dans le mauvais sens du terme. C’était une invitation honnête et il comptait bien à ce qu’elle le reste.

Fais attention de pas accrocher ta robe en montant… dit-il avec douceur en lui embrassant le front.

Parce qu’il voulait bien avoir tout le self-control qu’il voulait, s’ils arrivaient et que Yhsim portait une robe à moitié déchiré, il n’était pas certains qu’il réussisse à lui laisser bien longtemps.
Il enfourcha sa moto, attendant que Yhsim fasse de même et passe ses bras autour de sa taille avant de démarrer et de rouler en direction de la maison. Plus lentement que la dernière fois mais il regardait régulièrement dans le rétroviseur pour vérifier qu’ils n’étaient pas suivit jusqu’à ce qu’une fiat jaune ne se mette à les suivre alors qu’une clio vert pomme restait devant et il rit doucement. Sa famille avait un sérieux complexe de protection.

Ils les escortèrent jusqu’à la maison, ne s’arrêtant pas mais continuant leur route comme si de rien n’était alors qu’il entrait directement dans le garage, attendant que Yhsim descende pour faire de même, le prenant aussitôt par la main.

Je pense que je vais te montrer la salle de bain en priorité, rit-il doucement en l’entraînant à l’intérieur. Il s’arrête soudainement, captant enfin un détail. Ah… ça ne te dérange pas si je te prête des vêtements ?

Oui, il venait tout juste de capter que entre Eve et Yhsim, il devait y avoir un différence de taille d’au moins vingt bon centimètre…
Il observa sa moitié, se disant que sa proposition pourrait être mal interprété alors que ce n’était absolument pas le but recherché.

Enfin… ce n’est pas que ça ne te va pas… je me disais juste que tu serais plus à l’aise habillé autrement ? Mais il n’y a pas de problème pour moi si tu veux rester comme ça…

Dans un sens, ça lui éviterait sûrement de le contempler un peu trop… quoique pas certain qu’il y arrive. Maintenant qu’ils étaient officiellement ensemble, il n’était pas certain de pouvoir s’empêcher de le dévorer du regard.

Il l’entraînant à l’intérieure de la spacieuse maison, allumant toute les lumières et refermant la porte derrière lui à clef sans lâcher la main de Yhsim qu’il gardait précieusement dans la sienne.
Il n’y avait aucun désordre et en réalité, on pourrait même croire qu’il s’agissait d’une maison témoin tant elle était immaculé. Mais il fallait dire qu’ils étaient plus souvent dehors que dedans et quand ils étaient chez eux, c’était surtout pour prendre du repos bien mérité et n’avaient donc pas le temps de salir.
Il sourit à son brun.

Un chocolat chaud te tente ? J’espère bien te convertir.

Il caressa le dos de la main qu’il tenait encore dans la sienne, pénétrant un peu plus dans la maison, s’arrêtant devant le salon.
» Sherlock (www.)




Plan du rez-de-chaussé :

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Fais attention de pas accrocher ta robe en montant…

Tu frémis et hochas doucement la tête, enfilant le casque. Heureusement que ta tenue était assez longue pour couvrir tes jambes... mais le souci restait sur tes manches. Tu devrais les faire rallonger, mais tu n'étais pas franchement doué pour la couture. Et tu te voyais mal tenter de trouver une explication si tu devais donner cette tenue à un extérieur... la poisse. Tu chassas cette pensée de ton esprit, t'installant avec précaution avant de passer tes bras autour de la taille de Morgan. Tu fermas les yeux un instant, juste afin de profiter de cette proximité. Qui aurait cru que tu oserais lui dire ce que tu ressentais ?

Tu regardais vaguement la route, te perdant dans tes pensées. Tu allais devoir mettre Vladimir au courant, pour Morgan et toi, histoire qu'il ne soit pas surpris. Tant qu'il ne se mettait pas en tête de te protéger de la famille, tout irait bien... Tu le savais parfois péniblement protecteur pour des broutilles. Mais bon, puisque tu n'avais jamais rien fait pour te mettre les protecteurs de la ville à dos, ça devrait aller, non ?
Tu sortis de tes pensées en remarquant que le quartier dans lequel il se dirigeait était très familier... et même plus que ça, puisque c'était le quartier où tu habitais. Quelles étaient les chances pour que tu l'aies croisé sans y faire attention ?

Quelles sont les chances pour qu'il t'ait croisé sans te voir ?

Infimes.
Tu ne descendis que lorsqu'il s'arrêta dans le garage, réprimant un frisson lorsqu'il te prit la main. Tu avais envie de rester contre lui davantage... c'était problématique.


Je pense que je vais te montrer la salle de bain en priorité. Ah… ça ne te dérange pas si je te prête des vêtements ?

Tu jetas un rapide coup d'oeil à ta tenue. Effectivement, ce serait mieux que tu te changes... tu ne te voyais pas passer la soirée habillé comme ça. Lorsque tu portais cette tenue, c'était uniquement quand tu devais agir sur le terrain - ou échapper à un poursuivant - et tu te changeais dès que tu rentrais.

Enfin… ce n’est pas que ça ne te va pas… je me disais juste que tu serais plus à l’aise habillé autrement ? Mais il n’y a pas de problème pour moi si tu veux rester comme ça…

Tu souris doucement en l'entendant tenter de se justifier. Pour un peu, tu l'aurais embrassé pour le faire taire... mais ce n'était pas une bonne idée dans cette tenue

"Je ne dis pas non pour que tu me prêtes des habits... Je préférerais passer la soirée dans une tenue un peu plus correcte..."

Tu te laissas entraîner, regardant avec attention l'intérieur de la demeure. Il ne devait pas passer souvent ici, vu comment c'était propre... même toi qui parfois te montrais assez maniaque, tu n'avais pas une maison aussi impeccable. Et en un sens, c'était un peu triste. Car cette immense maison devait être très confortable, l'air de rien...


Un chocolat chaud te tente ? J’espère bien te convertir.

Tu frémis légèrement en sentant sa main raffermir doucement sa prise. C'est vrai, il t'avait proposé à deux reprises de te faire un jour goûter un chocolat chaud fait maison... mais il y avait juste une chose à faire en priorité.

"Je me laisse tenter... mais est-ce que je pourrais me changer, d'abord ?"

Tu espérais juste que ses habits aient des manches assez longues pour que tu puisses te défaire des bandages que tu avais aux poignets. Leur présence commençait à te déranger.

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L'Art d'un bon café
Il hocha la tête, l’entraînant vers le salon pour plus d‘espace que dans le couloir. Avec toute les lumières allumé ainsi, l’endroit était vraiment lumineux et démontrait à quel point il était spacieux… et aussi le manque de décoration si on excepté quelques plantes vertes qui traînait. Enfin, l’importance c’était que la maison était confortable, c’était chez eux et pourtant, pas impersonnel malgré tout. Simplement qu’ils étaient cruellement simple comme personne.

Je me laisse tenter... mais est-ce que je pourrais me changer, d'abord ?

Ah… il avait vraiment fini par oublier finalement. Comme quoi, il ne prenait pas vraiment attention à ce genre de détail.
Il se pencha vers lui pour embrasser chastement ses lèvres sans pouvoir sans empêcher, un sourit tendre ornant ses lèvres.

Il va falloir monter.

L’entraînant dans les escaliers, puis dans le petit couloir à leur droite avant de montrer la première porte à gauche.

Voici la salle d’eau, tu peux prendre une douche si tu veux. Je vais chercher les vêtements.

Il leva ensuite sa main à ses lèvres, l’effleurant avant de la lâcher avec douceur pour emprunter rapidement le couloir en sens inverse, se rendant dans sa chambre. Il n’avait pas beaucoup de vêtements différents alors l’affaire fut vite entendu même s’il parvint à dénicher une jean bleu sombre et… une chemise blanche. Ah, et une ceinture. Puisqu’il était un peu plus grand que Yhsim, cela pourrait lui être utile.
Peut-être fallait-il qu’il pense à s’acheter des vêtements plus décontracté ? Hors pyjamas bien entendu…

Prenant garde à ne rien déplier, il reprit rapidement la direction de la salle de bain, frappant à la porte de celle-ci et attendant l’autorisation avant de l’ouvrir pour déposer les vêtements sur le côté du lavabo.

Je descends dans la cuisine, il te faut autre chose ?

Il attendit patiemment la réponse, se retenant d’approcher plus près. Il fallait dire qu’il avait toujours été une personne tactile mais il semblerait que cela soit empiré au contacte de Yhsim.
Peut-être devrait-il réfréner ses ardeurs possessive ? Ou alors même s’il n’avait pas fuit en apprenant qu’il était le futur boss de sa famille de mafieux, il allait le fuir en voyant à quel point il était possessif.

La cuisine se trouve juste derrière les escaliers en bas, mais si tu ne trouve pas, appelle et je viendrais !

Il lui fit un clin d’oeil amusé avant de le laisser tranquille, prenant la direction de la cuisine pour commencer la préparation de son chocolat spécial maison.
Très peu sucré… parce que pour lui, le meilleur chocolat était le noir, sans sucre ajouté.  
» Sherlock (www.)


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Tu n'avais rien contre cette tenue, mais si tu comptais passer la soirée avec Morgan, il serait mieux que tu sois dans quelque chose de plus confortable. Tu regrettais de ne pas avoir prévu de tenue de rechange dans un sac, mais cela aurait fait étrange qu'une maid se promène avec un sac d'habits... Tu devrais voir ce point la prochaine fois. Si du moins il y avait une prochaine fois à ce petit numéro, car quelque chose te disait que Morgan ne te laisserait pas ressortir ainsi...
Tu frissonnas lorsqu'il vint t'embrasser, n'osant pas en demander davantage bien que tu en avais terriblement envie.


Il va falloir monter.

Tu le suivis, mémorisant le chemin emprunté. C'était là ton seul atout, avec ton talent en informatique : tu étais doté d'une excellente mémoire. Si tu ne doutais pas de toi sans cesse, tu pourrais faire pas mal de choses... ou en tout cas, bien plus que ce que tu laissais entrevoir.

Voici la salle d’eau, tu peux prendre une douche si tu veux. Je vais chercher les vêtements.


Tu le regardas s'éloigner un peu à contrecoeur, avant d'entrer dans la salle de bains. Tu avais bien besoin d'une douche froide pour te calmer un peu les idées... et surtout étouffer un moment cette fichue voix de la paranoïa. Tu fermas la porte derrière toi, commençant par retirer les bandages qui entouraient tes poignets, frottant ces derniers ensuite. Tu les posas dans un coin, avant de retirer tes lunettes. Tu avais une vue déplorable sans, aussi choisis-tu de les remettre le temps qu'il vienne te déposer les habits...
Ce qui ne tarda pas, puisque tu entendis toquer à la porte. Il avait la politesse d'attendre que tu lui dises d'entrer... c'était adorable. Et tu remercias intérieurement le fait que tes bandages étaient dans un coin un peu caché par la porte.


Je descends dans la cuisine, il te faut autre chose ?

"Non ça ira, merci..."

Tu avais envie d'aller te blottir contre lui. Toi qui n'avais jamais été franchement tactile, avec Morgan c'était différent. Était-ce parce que tu étais amoureux ?


La cuisine se trouve juste derrière les escaliers en bas, mais si tu ne trouves pas, appelle et je viendrais !

Tu hochas doucement la tête, attendant qu'il reparte avant de fermer la porte, te déshabillant ensuite. Tu n'eus aucun mal à trouver la douche ni à allumer l'eau froide, restant plusieurs minutes ainsi. Parfois, le son de l'eau qui coulait de la douche te rappelait le son de la pluie... et ça suffisait à te vider l'esprit. Si tu pouvais ne plus être tourmenté par ta paranoïa durant le reste de la soirée et, pour une fois, passer une bonne nuit, ce serait appréciable. Surtout que tu ne travaillais pas cette semaine, et que tu n'aurais pas à te lever trop tôt.
Finalement, tu coupas l'eau, récupérant à tâtons une serviette pour te sécher à peu près correctement avant de t'habiller. Cela se voyait qu'il était plus grand que toi... mais pas tant que ça, en fait. Tu ne pus t'empêcher de te regarder dans le miroir, rougissant légèrement face à ton reflet. Tu secouas la tête, parvenant à chasser tes rougeurs avant de ranger dans un coin la tenue et les bandages. Hélas, tu avais laissé tes lunettes habituelles chez toi, et tu allais devoir faire avec celles-ci.

Tu sortis de la salle de bain sans descendre de suite, regardant autour de toi. Tu te demandas l'espace d'un instant si tu pourrais vivre ici... certes l'endroit semblait immense, mais avec ta mémoire, tu te repérerais assez vite, pas vrai ?
...
Tu espérais du moins.

Tu finis par descendre, regardant les alentours avant de finalement repérer la cuisine. Derrière les escaliers, comme Morgan l'avait dit. Tu restas dans l'encadrement de porte, hésitant avant de t'approcher un peu.

"C'est mieux comme ça, non ?"

Les manches étaient peut-être un poil trop longues, mais c'était l'idéal pour cacher les cicatrices de tes poignets. Et personnellement, tu aimais bien ainsi.

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L'Art d'un bon café
Quitter la salle de bain pour lui laisser son intimité avait été simple…
Ne pas y retourner alors qu’il entendait l’eau couler depuis les escaliers avait été un brin plus compliqué.

Les joues un peu plus rouge, il se rendit d’un pas rapide à la cuisine, préparant sa boisson chocolaté spéciale. Il se surprenait un peu lui-même… généralement, il n’avait pas de telles pensées. Pour preuve, il était sortie avec certaines filles avant Yhsim – la moitié d’entre-elles avaient tenté de l’assassiner d’ailleurs – mais il n’avait jamais ressentit le désire d’aller plus loin qu’un simple baiser ou de légères caresses, jamais.
C’était aussi parce qu’il n’avait jamais ressentit qu’elles étaient son âme sœur… son âme n’avait pas vibré en leur compagnie. C’était bien différent avec Yhsim.

Il soupira, Yhsim qui avait l’air si calme et fragile… mais qui était capable de s’habiller en soubrette pour récolter des informations à un militaire bourré et d’envoyer promener March Hare sur le chat du Wonderland.
Mais il allait prendre soin de lui. Et puis, même s’il n’avait rien dit, il avait entre-perçu rapidement les bandages à ses poignets. Son regard s’assombrit. Quand il avait fait transférer le dossier de Yhsim à Kristen, celui-ci lui avait dit qu’il n’avait rien à faire dans son département. Généralement, il grognait mais ne disais pas cela, il était aussi généraliste après-tout. Mais maintenant, il avait l’impression de comprendre un peu mieux.

Voulant chasser ces idées, il sortit son portable de sa poche pour le jeter quelque part sur le comptoir, remontant ses manches en fredonnant tout en continuant sa préparation.
Y penser plus n’y servirait à rien de toute façon…

C'est mieux comme ça, non ?

Il sursauta légèrement, ne l’ayant pas entendu descendre et s’assura que le feu sous la casserole était bien éteint avant de se retourner vers lui. Ce n’était vraiment pas le moment de mettre le feu à la maison.
Il le détailla du regard un court instant avant d’approcher légèrement de lui, un sourire doux aux lèvres. « Mieux » ? Comment répondre à cela ?

Il passa un bras autour de sa taille pour le ramener un peu à lui, sa main libre caressant ses mèches de cheveux à côté de sa joue.

Je ne suis pas sûr… que cela soit correcte pour la sauvegarde de mes pensées innocentes, murmura-t-il doucement. Mais je trouve que cela te va beaucoup mieux comme ça…

Non pas qu’il voulait vraiment éviter mais il ne pu s’empêcher de poser une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes avec une infinie douceur, le serrant un peu plus contre lui alors que son autre main caressait ses cheveux avec la plus grande tendresse.
Malgré son élan de possessivité évidente qui se ressentait, il ne l’emprisonnait pas assez dans ses bras… du moins, il le laissait comprendre que s’il voulait reculer et fuir l’étreinte, il ne le retiendrait pas contre lui contre son gré. Même s’il n’avait absolument aucune envie de le relâcher.
» Sherlock (www.)


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Parfois, tu te demandais qui tu étais vraiment. Étais-tu Yhsim, pauvre âme tourmentée, dépressive, fixant le vide avec parfois une envie de t'y jeter ? Étais-tu à l'inverse Misery, ce hackeur expert, capable d'envoyer bouler tout le monde et de te réfugier sous les traits d'une maid muette ? Est-ce que tu étais celui qui se tailladait les mains pour garder le contrôle sur tes crises ? Est-ce que tu étais cette ombre sans visage adulée de tous ? Tu ne pouvais pas être les deux à la fois, du moins, tu le pensais.
Tu aurais bien voulu poser la question à ton psychiatre... mais non seulement il n'y comprendrait rien - il n'était pas au courant de tes activités "parallèles" - mais en plus il s'en ficherait pas mal. Il te fallait un meilleur spécialiste... mais celui que tu avais était le seul à avoir voulu de ton cas. Enfin, "voulu" était un bien grand mot, quand on voyait la manière dont il traitait ton dossier... Et tu doutais que ce... Khalessie ? soit apte à gérer tes soucis.

Tu avais vu que Morgan avait sursauté lorsque tu lui avais adressé la parole. Soit tu avais été discret - tu ne pensais pourtant pas avoir particulièrement retenu le bruit de tes pas - soit il était perdu dans ses pensées et n'avait pas fait attention... tu penchais pour la seconde option, bien plus crédible. Tu le regardas s'approcher sans bouger, curieux de ce qu'il comptait faire.
C'était la première fois que tu avais ainsi confiance en quelqu'un... mis à part Ezechiel et Vladimir, mais eux, c'était à part. Ezechiel, c'était ton frère de cœur, une personne très importante pour toi. Vladimir, c'était ton ami et accessoirement un père adoptif. Mais la majeure partie du temps, soit tu t'assurais de garder une certaine distance, soit tu avais tendance à te coller dos au mur, afin de pouvoir mieux voir ta possible fuite... Tu frémis légèrement lorsqu'il t'attira à lui, te laissant faire non sans plaisir.


Je ne suis pas sûr… que cela soit correcte pour la sauvegarde de mes pensées innocentes. Mais je trouve que cela te va beaucoup mieux comme ça…

Tu frissonnas lorsqu'il t'embrassa de nouveau, mais tu constatas assez vite que quelque chose n'allait pas vraiment. Il te tenait à peine... est-ce qu'il avait peur à ce point de te briser s'il te serrait trop fort ? Tu n'étais pas si fragile que cela, du moins physiquement parlant ! Tu savais te défendre, tu savais te battre, c'était juste que tu ne voulais pas. Tu gonflas légèrement les joues avant de te blottir contre lui, espérant qu'il comprendrait le message. Tu ne voulais pas qu'il te lâche.

Ceux qui t'avaient connu dans le passé seraient surpris de te voir ainsi, toi qui d'habitude n'es pas tactile le moins du monde, ou juste avec les rares gens auxquels tu tiens vraiment... mais tu étais amoureux, fou amoureux de Morgan. Tu n'avais pas envie de le laisser t'échapper, car tu sentais que tu ne t'en relèverais pas. Est-ce que ce n'était pas un peu égoïste, comme façon de penser ? Possible, mais tu t'en fichais pas mal présentement.

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L'Art d'un bon café
Yhsim se blottit au creux de ses bras et il soupira d’aise avant de le serrer un peu plus fort contre lui, cachant son visage dans son cou. Il était rassuré qu’il est fait ça, cela le rendait confiant dans la volonté qu’avait Yhsim.
Certes, il ne devrait pas douté puisque c’était bien le brun qui avait fait le premier pas. Mais c’était plus fort que lui, il ne pouvait pas s’empêcher de crainte qu’il le laisse. Parce que sa vie était compliqué et que peu de personne arrivaient à le suivre. Même ceux issu de la mafia avaient parfois du mal à rester en sa compagnie. A ses pensées, il le serra un peu plus contre lui, une de ses grandes mains dans le creux de ses reins et l’autre dans ses cheveux, les caressant doucement.

Il effleura son cou de ses lèvres avant de relâcher ses cheveux pour se mettre face à lui, lui faisait un grand sourire lumineux sans pour autant que son bras ne quitte sa taille.

Le chocolat est prêt, il ne manque plus qu’à être servit. Veux-tu grignoter quelque chose avec devant un film ?

Ils avaient bien une tonne de dvd qu’aucun d’eux n’avait vraiment regarder, en prenant quelque fois un au hasard dont ils ne se souvenait ni du titre, ni de l’histoire dans la mesure où ils finissaient toujours par s’endormir de manière lamentable devant.
Écoutant la réponse de Yhsim, il embrassa chastement ses lèvres avant de le lâcher pour verser le chocolat encore fumant dans deux grandes tasses. S’il n’aimait vraiment pas, il devait sûrement y avoir dans les placards de quoi faire le café spécial Yhsim. Et en parlant de cela…

C’est donc en riant légèrement qu’il se retournant vers Yhsim, lui tendant sa tasse.

Je viens de me rappeler que la façon dont tu bois ton café m’avais beaucoup fait penser à toi…

Passant à côté de lui, il effleura sa taille de sa main libre comme dans une invitation à le suivre avant de se diriger vers le salon non loin d’eux. Il éteignit toute les lumières, laissant seulement le salon dans une ambiance tamisé avant de poser sa tasse sur la table basse, s’asseyant en tailleur devant le meuble télé.

Un style de film en particulier ?

Dans un élans de jeu – ou d’ennuis – Eve et lui avaient eu au moins le bon sens de les ranger par thème.
Enfin, le film de ce soir risquait – du moins pour sa part – de ne pas être plus regardé qu’un autre, mais c’était histoire de garder une ambiance de fond.

Son vrai projet de la soirée ? Boire son chocolat en étant enfoui dans le canapé, Yhsim en peluche dans ses bras et sûrement s’endormir ainsi puis que le canapé était assez large et long pour faire office de lit.
Sans compter la couverture et l’oreiller posé sur une partie du dossier, prouvant qu’il était bien souvent utilisé pour cet usage.
» Sherlock (www.)


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Toute ta vie durant, tu avais été repoussé, rejeté, humilié. Le fait d'être bon élève dans toutes les matières ne t'avait attiré aucune faveur, et même tes bons résultats en sport ne te rendaient pas appréciables. Tu étais à leurs yeux tour à tour le fayot des professeurs, le binoclard de service - oui car déjà à l'époque tu avais besoin de lunettes, et ta vue ne s'était guère arrangée à force de passer des nuits blanches sur l'ordinateur - leur victime idéale... Tu avais beau tenter d'en parler à tes professeurs, ils chassaient l'idée en prétendant que tes camarades étaient "juste un peu rudes". Ton père n'était pas mieux, constamment ivre et déprimé, incapable de t'aider, tout juste bon à rester avachi devant la télé jour et nuit...

Pirater divers sites et ordinateurs était ton talent principal, même si tu avais su rapidement où te stopper : personne ne touche à la mafia. Même si, une fois ou deux, tu devais avouer que l'idée t'avait effleuré l'esprit... sous forme d'un quitte ou double terriblement tentant : soit on ne te découvrait pas et tu avais les mains libres pour tout faire ; soit on te découvrait et c'était la fin. Mais tu ne voulais pas mourir de la main d'un autre... si tu devais mettre fin à tes jours, ce serait de ta propre volonté.

Au cours de l'un de tes multiples assauts contre le JAG, tu avais été contacté par White Rabbit. Tu y avais découvert une famille, tu avais consolidé le rôle que tu t'étais créé... Tu avais également fait la connaissance d'Ezechiel, qui était vite devenu ton frère de coeur, et malgré que tu voulais le protéger, c'était plus souvent lui qui te protégeait de toi-même... sans oublier Vladimir. Tu te souviens avoir fait sa connaissance alors que tu voulais sauter du haut d'un building. Tu étais déterminé à en finir... et puis, il était arrivé dans ton dos. Il t'avait convaincu de ne pas sauter, il t'avait mis en confiance. Et lorsque tout le monde s'était éloigné du spectacle - "bah, il ne sautera pas, y a plus rien d'intéressant" - tu avais fondu en larmes contre lui.

Dans le fond, tu n'as si envie de mourir que cela... tu as juste besoin d'être aimé. Et de savoir que Morgan t'aimait autant que toi... cela te rassurait. Tu ne le lâcherais pas, peu importe ce que tu aurais à subir. Parce que si tu venais à le perdre... non. S'il venait à t'abandonner, tu ne t'en relèverais pas. Tu t'étais bien trop ouvert à lui, tu avais mis tes blessures trop à vif, pour supporter qu'on te brise le cœur de nouveau.


Le chocolat est prêt, il ne manque plus qu’à être servi. Veux-tu grignoter quelque chose avec devant un film ?

Oui, c'était meilleur avec quelque chose à grignoter en plus. Tu réfléchis assez rapidement, qu'est-ce qui pouvait se manger sans faire trop de désordre ?

"Ça me va..."

Tu frémis doucement lorsqu'il t'embrassa, le regardant verser le chocolat dans les tasses. Tu espérais qu'il soit aussi bon que ce qu'il avait promis. Dans le cas contraire, il pourrait toujours te faire un café, mais vu qu'il avait promis de te faire aimer le sucré...


Je viens de me rappeler que la façon dont tu bois ton café m’avait beaucoup fait penser à toi…

C'est vrai que le café et toi, ce n'était pas une grande histoire d'amour... mais c'était la seule boisson qui te réveillait à peu près le matin. Les jus de fruits, c'était bon aussi, mais pas très efficace. Quant à tout ce qui était soda et autres boissons fort sucrées, c'était un non absolu. Même lorsque tu jouais ton rôle de Misery, tu avais horreur de ça... Tu devais vraiment te forcer. Tu sortis de tes réflexions lorsqu'il passa à côté de toi, son geste te faisant doucement frémir. Tu pris ta tasse et le suivis au salon, le regardant éteindre toutes les lumières. Ce serait effectivement mieux...
Tu posas ta tasse à côté de la sienne, regardant le canapé. A en juger par sa taille, ainsi que la présence d'un oreiller et d'une couverture posés sur le dossier, tu en déduisis qu'il devait souvent s'y endormir. Ce n'était pas le plus confortable, mais c'était mieux que toi qui pouvais t'écrouler de sommeil sur ton bureau, entre deux piratages... devais-tu signaler ce point là à Morgan ? Possiblement plus tard.


Un style de film en particulier ?

"Oh, euh, pas vraiment... tant que c'est pas un film à l'eau de rose ou d'horreur, ça me va."

Tu détestais les films de romance, parce que cela te faisait plus de mal qu'autre chose. Voir ces gens heureux, vivre la plus belle vie qui soit... tu en sortais avec une déprime profonde. Quant aux films d'horreur, c'était davantage car tu te retrouvais trop sur tes gardes, et plus prompt à subir une crise incontrôlable. Vladimir avait dû te gérer dans cet état là, une fois... Tu n'en avais pas été très fier par la suite, mais lui s'en était amusé, disant que tu lui avais donné plus de fil à retordre que la majeure partie de ses ennemis sur le terrain militaire.

Tu le laissas choisir le film, reprenant ta tasse avant de t'asseoir dans le canapé. Tu attendais qu'il s'installe pour te placer plus confortablement...

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L'Art d'un bon café
Pas de film d’horreur… pas de soucis pour cela, il ne les aimait pas beaucoup non plus trouvant que beaucoup d’entre eux ressemblaient surtout à des comédies mal joués et ridicules. Mais ça, c’était peut-être parce qu’il voyait suffisamment d’horreur dans la vie en général et n’était que très difficilement surprit. Enfin, c’était aussi son rôle de ne pas se laisser surprendre.
Quand aux film à l’eau de rose… excepté le faire s’endormir plus rapidement qu’un épisode de l’inspecteur Derrick… ce n’était pas franchement concluant. D’ailleurs, n’avait-il pas la saison de Bernaby quelque part ? Ou Colombo ? Il aimait bien celui-là…

C’était donc partit et il enfonça le dvd de l’intégrale de Colombo dans le lecteur, lançant le lecteur avant de poser la télécommande sur la table. Il pouvait se tromper mais ça n’avait pas l’air d’être le film qui intéressait Yhsim non plus mais plutôt le fait de s’endormir devant. Du moins lui c’était ça… au pire, il le changerait si vraiment son brun préférait se concentrer sur le programme.
Se redressa, il effleura les mèches de cheveux de Yhsim alors qu’il se rendait une nouvelle fois dans la cuisine.

Pop-corn, ça te va ?

Ce n’était pas de la grande cuisine ni même équilibrer mais c’était l’un des rares trucs que l’on pouvait manger sans en mettre partout et assez pratique pour s’installer comme ils voulaient.
Préparant donc les pop-corns en les mettant dans la machine, il vérifia le frigo, en sortant un amortissement de tomate cerise et de carottes spéciale apéritif que Eve avait dû acheté dans un élan de curiosité et une envie passive de légumes.
Ramenant le tout dans le salon une fois que le pop-corn fut prêt, il posa les saladiers sur la petite table, ramenant précautionneusement celle-ci le plus près du canapé avant de s’y enfoncer dedans, se mettant tout contre Yhsim sans même l’avoir réellement prévu. Mais ça l’arrangeait bien puisque ainsi, il pouvait entourer l’un de ses bras autour de sa taille pour le ramener un peu plus à lui, étant ainsi à porté pour l’embrasser délicatement sur la joue et lui murmurer tout près de l’oreille.

Merci d’avoir accepter de venir ce soir. Il éloigna un peu son visage pour mieux le regarder. Ça va ? Tu es correctement installé ?

Il ne voulait pas non plus lui faire croire qu’il était obligé de rester coller à lui s’il ne voulait pas mais pour autant, il ne libéra pas la prise qu’il avait sur sa taille. Déjà parce qu’il ne voulait pas le lâcher et ensuite parce qu’il avait déjà bien apprit sa leçon de ce qu’il s’était passé dans la cuisine.
C’est fou ce qu’il pouvait apprendre vite quand il le voulait.

Il récupéra tout de même la tasse de Yhsim pour la lui rendre avant de prendre aussi la sienne.
Son chocolat chaud n’était sucré que par le chocolat lui-même… et il prenait le moins sucré mais pour autant, ce n’était pas une boisson amère ou âcre. Un vrai chocolat chaud italien et par chance, il semblait encore parfaitement chaud.
Il en but une gorgée, ne cessant d’observer Yhsim et ignorant royalement le début du premier épisode qui avait déjà plutôt bien commencé. Il espérait qu’il aimerait malgré tout.
» Sherlock (www.)


descriptionRP TerminéRe: Révélations [pv Morgan]

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C'était étrange, quand on y pensait. Tu n'étais pas difficile au niveau des aliments, pouvant manger de tout - excepté tout ce qui avait de l'ananas ou de la noix de coco - y compris des aliments fort sucrés... alors que niveau boisson, tu avais horreur des sodas que tu jugeais bien trop sucré. Tu étais un peu paradoxal...

Pop-corn, ça te va ?

"Ça ira très bien !"

Ce n'était peut-être pas le meilleur accompagnement, mais c'était bon quand même. Et de plus, c'était davantage le genre de choses qui se grignotait devant la télévision... avec de la glace ou des bonbons. Pas mal de choses sucrées, en fait. Et c'était... presque un bon accompagnement avec du chocolat. Tu te dis qu'un jour, tu devrais faire goûter à Morgan les mélanges bizarres que tu pouvais faire lorsque tu avais la "flemme" de sortir faire des courses.
Tu remarquas qu'il venait de lancer un épisode de Columbo. C'était quelque chose qui se regardait, assez captivant pour en oublier pas mal de choses... sauf Morgan, évidemment. D'ailleurs, lorsqu'il revint s'installer et te ramena à lui, tu te laissas faire avec un certain plaisir.


Merci d’avoir accepter de venir ce soir. Ça va ? Tu es correctement installé ?

Tu hochas la tête, avant de te blottir davantage contre lui, après avoir récupéré ta tasse.

"Maintenant, c'est très bien..."

Tu regardas ensuite ta tasse, te disant qu'il fallait bien te lancer à un moment ou à un autre. Et puis, c'était pour toi qu'il l'avait fait... Tu te décidas et avalas une gorgée, fermant les yeux. C'était... très bon, délicieux même ! Tu avalas une autre gorgée, relativement content d'avoir accepté sa proposition. C'était sucré juste ce qu'il fallait sans que ce soit amer. Avec un peu de chantilly par-dessus, cela ferait un chocolat d'hiver. Mais est-ce que Morgan apprécierait que son chocolat soit ainsi "désacralisé"?

"C'est délicieux..."

Tu rouvris les yeux, regardant la télévision sans vraiment prêter attention. Tu te perdais un peu dans tes pensées. Si tu osais... si tu osais, tu prendrais une gorgée, puis tu l'embrasserais. Mais tu n'oseras pas faire ça... pas alors que c'est tout récent. Peut-être par la suite, qui sait ?

descriptionRP TerminéRe: Révélations [pv Morgan]

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