-- Si je vois que tu es trop patient, je viendrais te kidnapper.
... Pardon ?
Tu le regardas en silence, incapable de dire s'il était sérieux ou s'il disait cela histoire de t'annoncer à quel point il ne voulait pas que tu souffres de ton travail. Tu avais certainement un air stupéfait sur le visage... mais tu le chassas rapidement, avant de reprendre la parole pour répondre à sa proposition de viennoiserie. Tu frémis lorsqu'il vint à nouveau t'ébouriffer les cheveux, appréciant néanmoins le geste.
-- C’est facile ça, il suffit que tu viennes habiter ici. Même plus besoin d’aller en boulangerie.
Tu rougis légèrement à cette proposition. Vivre ici, avec lui ? Tu ne dirais pas non, mais... ne serait-ce pas un peu précipité ? Tu sortis de la salle de bains avant de descendre les escaliers, le suivant dans la cuisine. Mais tu ne pouvais t'empêcher de repenser à sa proposition. Vivre ici... Il te faudrait un jour, peut-être deux, pour mémoriser l'endroit ? du moins, si Morgan te faisait faire le tour complet du propriétaire. Au pire, rien ne t'empêchait de passer à l'improviste pour prendre le petit déjeuner...n'est-ce pas ?
-- Tu as...
Avant que l'italien n'eut le temps de finir sa phrase, le téléphone vint l'interrompre. Et visiblement, ce n'était pas un appel plaisant, à en juger par son regard.
-- C’est Eve... Hum ? Hum... d’accord... Oui.
Au moins, le frangin ne semblait pas demander à Morgan sa présence immédiate et absolue pour toute la journée. Alors peu importe ce qu'il souhaitait...
-- Quand on ira déposer tes affaires, cela te dérange si on passe par le centre ville ? Je dois ramener quelque chose à Eve. Ce n’est pas au café mais pas très loin.
Tu pris la tasse que Morgan te tendait, le remerciant avant d'aller t'installer à table. Tu bus une gorgée avant de prendre une viennoiserie, hochant doucement la tête.
"Pas de souci. Juste... est-ce que tu aurais un sac dans lequel je pourrais mettre les habits que j'avais en venant ici hier ? Histoire que tout le monde ne me voit pas me balader avec..."
Tout en croquant dans la viennoiserie - qui était délicieuse, au passage - tu laissas tes pensées vagabonder. Ce serait un bon moyen de faire un peu de repérage des boutiques... ah, mais il y avait la boutique de Vladimir en plein centre-ville. Peut-être passerais-tu lui dire bonjour rapidement, s'il n'était pas trop occupé ?
"Et c'est délicieux !"
... Pardon ?
Tu le regardas en silence, incapable de dire s'il était sérieux ou s'il disait cela histoire de t'annoncer à quel point il ne voulait pas que tu souffres de ton travail. Tu avais certainement un air stupéfait sur le visage... mais tu le chassas rapidement, avant de reprendre la parole pour répondre à sa proposition de viennoiserie. Tu frémis lorsqu'il vint à nouveau t'ébouriffer les cheveux, appréciant néanmoins le geste.
-- C’est facile ça, il suffit que tu viennes habiter ici. Même plus besoin d’aller en boulangerie.
Tu rougis légèrement à cette proposition. Vivre ici, avec lui ? Tu ne dirais pas non, mais... ne serait-ce pas un peu précipité ? Tu sortis de la salle de bains avant de descendre les escaliers, le suivant dans la cuisine. Mais tu ne pouvais t'empêcher de repenser à sa proposition. Vivre ici... Il te faudrait un jour, peut-être deux, pour mémoriser l'endroit ? du moins, si Morgan te faisait faire le tour complet du propriétaire. Au pire, rien ne t'empêchait de passer à l'improviste pour prendre le petit déjeuner...n'est-ce pas ?
-- Tu as...
Avant que l'italien n'eut le temps de finir sa phrase, le téléphone vint l'interrompre. Et visiblement, ce n'était pas un appel plaisant, à en juger par son regard.
-- C’est Eve... Hum ? Hum... d’accord... Oui.
Au moins, le frangin ne semblait pas demander à Morgan sa présence immédiate et absolue pour toute la journée. Alors peu importe ce qu'il souhaitait...
-- Quand on ira déposer tes affaires, cela te dérange si on passe par le centre ville ? Je dois ramener quelque chose à Eve. Ce n’est pas au café mais pas très loin.
Tu pris la tasse que Morgan te tendait, le remerciant avant d'aller t'installer à table. Tu bus une gorgée avant de prendre une viennoiserie, hochant doucement la tête.
"Pas de souci. Juste... est-ce que tu aurais un sac dans lequel je pourrais mettre les habits que j'avais en venant ici hier ? Histoire que tout le monde ne me voit pas me balader avec..."
Tout en croquant dans la viennoiserie - qui était délicieuse, au passage - tu laissas tes pensées vagabonder. Ce serait un bon moyen de faire un peu de repérage des boutiques... ah, mais il y avait la boutique de Vladimir en plein centre-ville. Peut-être passerais-tu lui dire bonjour rapidement, s'il n'était pas trop occupé ?
"Et c'est délicieux !"